the jig
The Jig • 18 décembre 2014 • Bar du Matin Forest
Tandis que les derniers attablés finissent leurs moules/vin blanc, offertes (c'est une première) par la direction et que Ginger Cosmo balance son mélange rafraîchissant aux saveurs airelles/vodka, tu te commandes une Duvel en attendant le début du concert.
Au menu du Bar du Matin, du maatjes funk en provenance de Mokum Alef sur Amstel: The Jig!
Le septet est né en 2009, a fécondé par deux fois, 'Brooklyn Blowout', en 2011, et 'Aargh' en 2013, ils promettent een nieuwe single pour début 2015.
Certains membres du combo ont accompagné ou fait partie de groupes ou de backing bands de stars d'Outre-Moerdijk dont Caro Emerald, Hans Dulfer, The Upsessions..., ils ont pour nom (d'après une récente bio):
Luuk Hof - trumpet | Jeroen van Genuchten - tenor sax | Koen Schouten - baritone sax | Bas Grijmans - keys | Martijn Smit - guitar | Arry Niemantsverdriet - bass | Niels van Groningen | drums.
Vers 21:25, les Amstellodamois en piste, ils ont décidé d'abreuver le bar avec leur instrumental funk enthousiaste et enthousiasmant.
Sur fond grésillant, ils ouvrent avec 'Balls', titre adéquat, car des balls ils en ont et pas de la taille d'une olive, un nom te saute à l'esprit, Average White Band, les Ecossais responsables des indémodables 'Cut the cake' ou 'Pick up the pieces'.
Une fausse fin, reprise du thème, digression de Bas à l'Hammond, puis de purulents tchik tchik tchik envoyés par le petit Martijn... tasty stuff!
Koen, en français au goût de hareng, on ne joue que des compos originales, voici 'Bike ride'.
Du r'n'b dégoulinant comme le concoctaient leurs compatriotes il y a une éternité, Swinging Soul Machine "Spooky,s Day Off", c'était génial!
C'est la basse bien ronde qui amorce 'Larry' virant white funk, quelques vocalises Peter Frampton du guitariste, et un ballet de cuivres.
Ils enchaînent sur 'The One', le un pour Attila!
Et maintenant.
Oui, Gilbert?
'Wheels',... t'as bu ou quoi corrigent les copains, 'Afrique Aan' staat er geschreven.
Juste!
Une envolée Jingo-lo-ba à la guitare, un funk rock qui a réussi à attirer sur la piste une vingtaine de nanas pas mal roulées.
La locomotive tourne à plein régime à présent, voilà 'Wheels'.
'Schlomi's apartment'/'Po'Boy', une amorce 'Il silencio', un nocturne à la veille de Noël, on attend Nat King Cole ou Dean Martin, boum, boum, boum... trois coups de baguettes, changement de cap, du boogie/ragtime/groove sautillant.
On leur fait le coup du marching band?
C'est Mardi-Gras, décidément, il n'y a plus de saisons, les cuivres s'en vont sur la chaussée, traversent l'espace comptoir et jouent une aubade aux barmaids avant de regagner leur poste initial.
'Zoot' pour le saxophone player du Muppet show, enchaîné sur 'Pressure planet', un groove sidéral.
Le dancefloor affiche complet, on nous propose' Duck it' et son soul clapping, l'ombre de James Brown plane.
Toujours en mode sweaty stuff après un démarrage chaotique, une compo signée par un pote brésilien 'Jorge Leigh'.
Pause commerciale, 10€ le CD, 15 pour les deux!
Attention l'épidémie guette, voici 'Fever'.
Où se niche le pharmacien de garde, ils sont nombreux à être atteints.
Le baritone sax sort un mégaphone de son sac de voyage, un titre scandé 'Sweat in the Butt Crack', mêmes épices que la cuisine des Meters.
Puis vient 'Buffalo', c'est impressionnant une cavalcade de bisons.
Le gig prend fin avec 'Super', aux relents fusion.
Il est 22:35', le Bar exige un bis.
Faut éviter l'émeute, The Jig réapparaît et propose une spécialité du rosse buurt 'Flowers and Hookers', suivie par 'Big Boy' et pour mettre un terme à cette brillante prestation, 'Jiggle Tiggle'.
Report & Photo’s: Michel Preumont ©
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