praga khan
Praga Khan • 6 décembre 2014 • CC 'T Vondel Halle
Destination Halle!
Een lezing, witte sint en zwarte piet: traditie of racisme?
Een gebedsgenezing: Praga Khan in 't Vondel.
JP, fais gaffe, ne viens pas avant 21h, tu trouveras portes closes.
Suis déjà à Ruisbroek.
J'arrive on ira vider un godet au Blue Note.
21:35', faut chercher le support.
Un dj a pris place sur un petit podium installé dans la fosse,Deris, alias Dries Jacobs.
Rien à dire, la bouse techno habituelle, servie par un gamin se prenant au sérieux.
Merde, nous on veut Paris Hilton ou DJ Diva et pas un clochard de seconde zone!
Une heure de soupe fade que l'Armée du Salut refuse de servir.
Encore 10' de patience avant l'arrivée des éclaireurs du projet Praga Khan, une bassiste (sans doute Ruth Verhelst) et une claviériste (Tylaine Van den Broeck), sur l'écran, à l'arrière, quelques images symboliques, deux danseuses (Evelyne Delameillieure, coupe garçonne et Renée Ruseler uit Schiedam)entrent en piste, elles sont superbes, moulées dans une tenue mariant le blanc et le noir et cachant le visage,effet gothique garanti.
La guitare, le flamboyant Erhan Kurkun et les drums, Olivier Adams, l'équipier des débuts, rejoignent les nanas, Maurice Engelen, peinturluré comme tous ses acolytes, est le dernier à débouler.
Que la fête commence...
L'an dernier Praga Khan avait fêté son quart-de-siècle d'existence, cet été il a headliné quelques festivals et en ce 6 décembre, le roi non -couronné de la Belgian techno/new beat/acid house vient faire danser l'austère Joost van den Vondel et une cohorte de fidèles qui suit le band à la trace.
'We follow the sun' ouvre, une plage du récent 'Soulsplitter'
Le soleil est pourtant mort, même Nicoletta le chante.
Une techno, certes prévisible, mais redoutablement efficace. Sont déjà vingt à s'agiter derrière toi.
JP nage dans les problèmes, le show étant autant visuel que dansant, sa rétine ne sait que fixersur l'objectif.
Il mitraille à tout vent.
Evelyne et Renée nous abandonnent, Maurice prend place derrière le synthé frontstage, Tylaine passe à l'arrière, voici 'Love' de 2000, une énumération et quelques accouplements surréalistes. Lieven, à tes côté connait toutes les associations nébuleuses et s'époumone en même temps que l'ange déchu.
Pour Klaus und Sigrid, 'Tausend Sterne, puis 'Freakazoids' de la new beat pour mutants germaniques, les go go girls, masquées, sont de la partie.
Wunderbar!
Apparition de l'attrayante rouquineInja Van Gastel, mama mia, on comprend que les curés rejettent le célibat, 'Luv U still' est sur les rails.
En bas, un zombie imbibé comme une éponge grecque a dans l'idée de se débarrasser du haut avant d'entamer une séance d'aérobics, il glisse sur une peau de banane pas halal et se prend une pelle, pas belle, hilarité générale et remue-ménage furieux.
Pour se consoler il rejoint le bar pour avaler cinq pintjes, cul sec.
Tiens voilà une vestale, 'The Moon', ses mashed up vocals lunaires, sa wah wah plaintive et ses beats industriels, apporte un brin de sérénité dans la fosse.
'Right or wrong' persévère dans la veine midtempo, Maurice en mode synthpop.
Retour aux beats épais après un cri belliqueux, l'escouade a attaquél'impétueux 'Picture this'.
Wouah, font Gaston et Leo, effectivement Renée et Evelyne arborent une tenue pour le moins sensuelle tout en se trémoussant comme des nonnettes profitant de l'absence de la mère supérieure pour s'essayer au pole dancing, l'ange Maurice pleure... sometimes I am 'Lonely'.
De plus en plus frénétique et épicé, le vieux 'Isolation' a le don de transformer tes voisins en robots spasmodiques.
Inja au chant, 'Phantasia', les ploucs à la fête (gothique).
Le set normal s'achève par le tube 'Breakfast in Vegas'.
Une messe de soixante minutes.
Bis et apothéose!
'I sit on acid' et ça pique et enfin a last song for tonight before you all get stoned and drunk, 'Power of the flower'.
La totale: des ballons géants voltigeant par dessus nos têtes, irruptiond'un Saint-Nicolas à la poitrine généreuse et aux mèches rousses rebelles, lancer de t-shirts, t'as réussi à en intercepter un, bain de cava, la folie totale!
Tu laisses les locaux se dépenser pendant l'after-party, et décides de prendre les petites routes pour éviter de croiser la maréchaussée.
Bye, bye, Halle!
Report: Michel Preumont - Photo’s: Jean-Pierre Daniels ©
Destination Halle!
Een lezing, witte sint en zwarte piet: traditie of racisme?
Een gebedsgenezing: Praga Khan in 't Vondel.
JP, fais gaffe, ne viens pas avant 21h, tu trouveras portes closes.
Suis déjà à Ruisbroek.
J'arrive on ira vider un godet au Blue Note.
21:35', faut chercher le support.
Un dj a pris place sur un petit podium installé dans la fosse,Deris, alias Dries Jacobs.
Rien à dire, la bouse techno habituelle, servie par un gamin se prenant au sérieux.
Merde, nous on veut Paris Hilton ou DJ Diva et pas un clochard de seconde zone!
Une heure de soupe fade que l'Armée du Salut refuse de servir.
Encore 10' de patience avant l'arrivée des éclaireurs du projet Praga Khan, une bassiste (sans doute Ruth Verhelst) et une claviériste (Tylaine Van den Broeck), sur l'écran, à l'arrière, quelques images symboliques, deux danseuses (Evelyne Delameillieure, coupe garçonne et Renée Ruseler uit Schiedam)entrent en piste, elles sont superbes, moulées dans une tenue mariant le blanc et le noir et cachant le visage,effet gothique garanti.
La guitare, le flamboyant Erhan Kurkun et les drums, Olivier Adams, l'équipier des débuts, rejoignent les nanas, Maurice Engelen, peinturluré comme tous ses acolytes, est le dernier à débouler.
Que la fête commence...
L'an dernier Praga Khan avait fêté son quart-de-siècle d'existence, cet été il a headliné quelques festivals et en ce 6 décembre, le roi non -couronné de la Belgian techno/new beat/acid house vient faire danser l'austère Joost van den Vondel et une cohorte de fidèles qui suit le band à la trace.
'We follow the sun' ouvre, une plage du récent 'Soulsplitter'
Le soleil est pourtant mort, même Nicoletta le chante.
Une techno, certes prévisible, mais redoutablement efficace. Sont déjà vingt à s'agiter derrière toi.
JP nage dans les problèmes, le show étant autant visuel que dansant, sa rétine ne sait que fixersur l'objectif.
Il mitraille à tout vent.
Evelyne et Renée nous abandonnent, Maurice prend place derrière le synthé frontstage, Tylaine passe à l'arrière, voici 'Love' de 2000, une énumération et quelques accouplements surréalistes. Lieven, à tes côté connait toutes les associations nébuleuses et s'époumone en même temps que l'ange déchu.
Pour Klaus und Sigrid, 'Tausend Sterne, puis 'Freakazoids' de la new beat pour mutants germaniques, les go go girls, masquées, sont de la partie.
Wunderbar!
Apparition de l'attrayante rouquineInja Van Gastel, mama mia, on comprend que les curés rejettent le célibat, 'Luv U still' est sur les rails.
En bas, un zombie imbibé comme une éponge grecque a dans l'idée de se débarrasser du haut avant d'entamer une séance d'aérobics, il glisse sur une peau de banane pas halal et se prend une pelle, pas belle, hilarité générale et remue-ménage furieux.
Pour se consoler il rejoint le bar pour avaler cinq pintjes, cul sec.
Tiens voilà une vestale, 'The Moon', ses mashed up vocals lunaires, sa wah wah plaintive et ses beats industriels, apporte un brin de sérénité dans la fosse.
'Right or wrong' persévère dans la veine midtempo, Maurice en mode synthpop.
Retour aux beats épais après un cri belliqueux, l'escouade a attaquél'impétueux 'Picture this'.
Wouah, font Gaston et Leo, effectivement Renée et Evelyne arborent une tenue pour le moins sensuelle tout en se trémoussant comme des nonnettes profitant de l'absence de la mère supérieure pour s'essayer au pole dancing, l'ange Maurice pleure... sometimes I am 'Lonely'.
De plus en plus frénétique et épicé, le vieux 'Isolation' a le don de transformer tes voisins en robots spasmodiques.
Inja au chant, 'Phantasia', les ploucs à la fête (gothique).
Le set normal s'achève par le tube 'Breakfast in Vegas'.
Une messe de soixante minutes.
Bis et apothéose!
'I sit on acid' et ça pique et enfin a last song for tonight before you all get stoned and drunk, 'Power of the flower'.
La totale: des ballons géants voltigeant par dessus nos têtes, irruptiond'un Saint-Nicolas à la poitrine généreuse et aux mèches rousses rebelles, lancer de t-shirts, t'as réussi à en intercepter un, bain de cava, la folie totale!
Tu laisses les locaux se dépenser pendant l'after-party, et décides de prendre les petites routes pour éviter de croiser la maréchaussée.
Bye, bye, Halle!
Report: Michel Preumont - Photo’s: Jean-Pierre Daniels ©
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