TRY-OUT ZENNETOER & WILLOW
Try-out Zennetoer + Willow • 28 novembre 2014 • Evenementenhal DOC - Alsemberg
Depuis quelques semaines, Beersel (Alsemberg) compte une salle d'événements supplémentaires, le DOC occupe l'emplacement de l'ancien Colruyt d'Alsemberg.
Le hall jouxte le Bezoekerscentrum "De Lambiek", le Meent se trouve à 50 mètres!
Un hall de capacité imposante permettant l'organisation de concerts, e.a., bar sur place, toilettes, tout y est, tu peux éventuellement louer, seul hic, l'article 8:
Activiteiten met een openbaar karakter, d.w.z. die toegankelijk zijn voor het publiek, moeten Nederlandstalig zijn. Uitsluitend het Nederlands wordt gebruikt in de interne en externe communicatie rond de activiteit naar leden, publiek, pers. Enkel het Nederlands wordt als voertaalgebruikt tijdens de activiteiten. Gemotiveerde afwijkingen bvb. in het kader van internationale congressen, wedstrijden, e.d., worden exclusief behandeld door het schepencollege...
Sympa! (Liesbeth Homans n'y est pour rien).
Pas la peine de se formaliser, ce soir on s'y rend pour le second try-out du Zennetoer nouvelle formule.
Finies les pré-sélections avant la finale, désormais six bands ont été choisis, ils sont suivis par un coach et participent à un try-out avant la finale au Vondel (Halle).
A Alsemberg, Soldier Six, Fools And Dirty Lovers et Wildlife auront chacun 30' pour s'exprimer devant le public et leurs mentors, 't is gratis, ook voor Nederlands onkundigen!
Après leurs prestations, Willow, un ex-médaillé du Zennetoer viendra présenter son nouveau CD.
20:15' Fools And Dirty Lovers
Tu avais déjà croisé le groupe de Londerzeel lors de la finale du Zennetoer 2013, ils remettent le couvert.
La même année ils s'étaientt retrouvés finalistes du Rockvonk (au Depot).
En 2014 le line-up a subi quelques retouches: Guitar: Jotie Groenwals, Guitar: Tom Van Raemdonck, Bass: Michiel Nuytkens, Drums: le barbu, Serge Van Eeckhout sont toujours présents, désormais le chant est entre les cordes vocales de la jolie Gianini Thiébaut, une jeune personne dotée d'un timbre attachant et d'un physique pas débile.
Avec elle le band a gagné en maturité et son potentiel a décuplé.
L'indie pop aux accents trip hop, 'Bathing in beauty', ouvre.
A l'amorce éthérée succède un mouvement plus fébrile.
Certains vont jusqu'à citer The National, faut pas exagérer...
Chvrches, The xx, Daughtter... OK!
Des kilos de reverb sur la voix pendant le tout aussi aérien 'Worn', puis un des guitaristes passent derrière les keyboards pour amorcer le dreamy 'Don't shake me out'.
Question: will I be missing in your life, avec une voix masculine en écho!
Superbe plage à laquelle succède le downtempo mélancolique 'Phantom feeling'.
Le rythmé et sexy 'My moon, my man' sera décoré de lignes de guitare bluesy, le quintet termine le set par 'Fight' engagé au piano.
Gianini murmure... here I stand, you don't even watch me... un aveugle, sans doute, la douce ballade explosera en postrock volcanique, nous prouvant que le combo a plusieurs cordes à son arc.
Une prestation brillante.
Soldier Six
Egalement des habitués des concours organisés een beetje overal in Vlaanderen, il y a un peu plus d'une semaine ils remportaient le Tripelrock à Kraainem.
Tu les as croisés à Roosdaal il y a quelques années et au Beurs l'an dernier.
Si on ajoute que Pierre Vervloesem est fan et a masterisé ' Lost At Timekeeper's Gate' produit par Teun Verbruggen, tu captes déjà que le trio n'envisage pas de façonner de la muzak.
Pas mal de soucis lors du soundcheck pour Vitja Pauwels: Guitars and Vocals, Rudy Pelicaen: Bass et Tim Welkenhuysen: Drums.
C'est surtout l'attirail du petit Vitja qui se montre récalcitrant, il sera passablement énervé avant d'entamer le concert.
'Wide-Eyed Kid', un titre inclassable, des bribes de stoner, du post ou math rock, du prog, de l'avant-garde.
On a d'emblée quitté les sentiers battus pour s'aventurer sur des pentes escarpées.
Le chant est hargneux et casse-cou, les changements de rythme se multiplient, t'es à mille lieues d'un mainstream rock destiné aux clientes chez Carrefour.
'Shark Ethic' un requin amateur de funk, attention le drapeau est rouge, pas question de tremper tes orteils dans les eaux salées, ce squale a beau avoir étudié la philosophie, il pourrait bien te laisser sans phalanges.
'Trage rif', lis-tu sur le chiffon piétiné par Vitja, ces lignes fripiennes (merci Robert) se greffent sur une toile industrielle vite remplacée par un le jeu Blue Note de la basse et des drums.
Retour des sonorités Blixa Bargeld, la voix se fait hystérique, faut s'accrocher, le navire risque de chavirer.
Pas de répit pour les braves, 'Wastelands' cogne tout autant, King Crimson aurait pu nous interpréter ça dans les seventies.
La suite, '15', reste tout aussi déstructurée et acrobatique tandis que le quinteux 'Spaghettification' (l'allongement d'un corps sous l'effet des forces de marées gravitationnelles lorsque celui-ci est plongé dans un trou noir-sic.) se consomme sans parmesan.
Un band captivant!
Wildlife
Les poupons.
A les voir durant le soundcheck tu soupçonnes que le groupe de Sint-Martens-Bodegem vient de quitter la crèche, mais en fait les deux Anton traficotent ensemble dans un repetiekot depuis 2005.
En 2008, le projet prend forme et fin 2014, on voit un quintet sur scène, Anton Jäger: gt et chant - Anton Van Laer: Drums - Arno Roesems: Bass, seconde voix - Arvo Desloovere: Keyboards et le bouclé Isidoor Geldhof à la lead guitar.
WildlifepParticipe au Humo's Rock Rally en 2012, un journaliste résume leur prestation:.. jong, nerveus en op zoek naar een imago...
Novembre 2014, nettement moins nerveux et un set vachement bien ficelé d'indie pop, tantôt tendance garage, tantôt dream pop avec pas mal de sonorités sixties.
'Danny Boy' entame le gig, les claviers à la Question Mark and The Mysterians apportant une touche originale à cet alternative rock mélodieux.
La suivante, le remuant 'On my own', présente de joyeuses affinités avec le sixties beat sound concocté par des groupes tels que Dave Clark Five ou Manfred Mann, époque Paul Jones.
Sympa!
Même esprit pétillant et poppy pour 'Riff', tandis que le midtempo ' Becket' permet d'admirer le travail étonnant du krollekop Isidoor qui arbore un magnifique T-shirt Skullfest, indiquant qu'il écoute autre chose que K3.
'Summertime', comme son nom l'indique, sent bon la Californie ou le Woodstock feel, les gamins achevant leur périple par un garage rock virulent, 'A village under attack' entamé par un one, two, three, four, agressif.
Un set surprenant.
Trois groupes aux essences différentes, aucun n'a déçu, décidément la dernière cuvée du Zennetoer s'avère de qualité supérieure.
Willow, la tête d'affiche devait monter sur scène vers 23h, une balance son laborieuse, la basse poussant des craquements funestes malgré des soins intensifs, il faudra attendre 23h20 avant de voir le combo de Tessenderloo débuter son numéro devant une assistance quelque peu décimée.
Willow vient de sortir un second album, 'Plastic Heaven' (release party au Depot le 20/11), le groupe, dont tu as déjà croisé la route une demi-douzaine de fois, fait désormais partie des valeurs sûres dans le petit monde des indie bands noir jaune rouge.
Un nouveau look pour le chanteur, Pieter-Jan Van Den Troost, les frangins Goddeeris, Nils, on guitar et Jonas, on drums, sont toujours bien présents ainsi que Tom Brewaeys on synths et celui qui a souffert pendant le soundcheck, Pieter Dhaenens on bass.
Par contre, aucune trace de Vincent Buelens!
Une mise en condition chorale africaine en bruit de fond avant l'apparition du salix luvanium, une variété croissant aux bords de la Dyle.
Le chat et celui qui aime les oies sauvages, Tom et Nils, sont les premiers à apparaître, suivis par les autrse, avanti pour une 'intro' atmosphérique.
Voilà Pieter-Jan et son polo bariolé que Philippe, onze koning, trouve fort seyant, 'Two children' est sur les rails.
On suppose que Willow en a ras le bol des comparaisons foireuses, Editors, Interpol, White Lies, The Bravery, She Wants Revenge... Willow is Willow et 'Two Children' est un morceau imparable.
Une première plage du nouveau produit, 'Control', de l'electro tribal secouant, précède le hit 'Gold'.
Avec 'Stay, stay, stay' on revient vers l'actualité.
Zeg het maar Pieter-Jan: la plage traite d'une relation amoureuse devenue bancale, quand tu commences à te poser des questions c'est mal barré.
Le soigné 'Plastic Heaven' poursuit dans la même voie new wave/postpunk/dance rock, radiophonique à souhait.
Comme sur le disque, 'Restless body' suit le paradis plastique.
Une pointe de Britpop à la sauce disco avec l'énergique 'PS, what a mess' et son refrain accrocheur, puis, pour faire plaisir aux anciens fans, le titre qui les a lancés, 'Sweater'.
'Temperature drop', le gel s'annonce, pense à sortir écharpe, moufles et passe-montagne, sinon t'as qu'à danser sur ce synthpop futé.
Beersel, le dernier single, 'Danger', on vous conseille le clip, et on clôture avec 'Remedy' à prendre avant de te brosser les dents.
Il est minuit vingt, un rappel, misschien?
On ressort l'agité et tribal 'Weeping Giants' du placard à la plus grande joie des survivants.
Le 13 décembre, Willow sera au Festival Van De Gelijkheid au Vooruit, Gent (avec The Van Jets).
Report & photo’s: Michel Preumont ©
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