(day 10) • 23 août 2015 • Place des Palais Bruxelles
Avec: Paon - Orchestral Manoeuvres in the Dark
C'est la dernière!
Elle ne démarre pas sous les meilleurs auspices, Bruxelles/Vlaams-Brabant, alerte orage, niveau orange! Quitte ou double? La pièce tombe du bon côté, après avoir marmonné une prière à la Vierge Marie, ta Rolls te conduit près du Sablon. Marie doit être sourde, 17:30', il pleut. 18:00 pan, sous la pluie, voici Paon! Ben Baillieux-Beynon (Tellers), Aurélio Mattern ( Lucy Lucy, The Vagabonds, Sonnfjord…), Jérémy Mulders et Léo Grosheitsch sont donc venus parader Place des Palais. Les femelles n'étaient pas les seules à être éblouies par ces beaux volatiles faisant la roue, leur indie folk pop a belle allure et il a le mérite de ne pas se cantonner dans un style mélancolique, casse-burnes à la longue, il peut également rocker sec quand il faut. Bref, 45' sous l'averse pendant lesquelles les K-Ways multicolores ne se sont pas enquiquinés le moins du monde. L'oiseau démarre fort avec le mélodieux 'Shine on me' bourré d'effets psychédéliques. Aurélio et Ben se partagent les vocaux pendant 'Wake them up', une plage lumineuse tranchant avec un ciel obstinément gris. 'Teevee', ses vocaux scandés et son fond musical saccadé, secoue pas mal avec son petit côté sixties accentué. Jérémy s'est trouvé un triangle, Aurélio tabasse des wooden chimes, voici le nerveux et exotique 'Cool Spot'. Faut pas l'arroser, donc svp là-haut, arrêtez de nous balancer des seaux entiers, cette 'Plastic Flower' brille de mille feux, elle est suivie d'un instrumental agité, l'orgue sonne The Stranglers, l'harmonica colore la plage de teintes bluesy, chouette titre! Le Britpop 'My luck is gone' date de l'EP 'Shine over me', Ben et Jérémy se sont échangés leurs instruments, le paon revient à la lecture de l'album et propose 'Make it last' et ses touches Arcade Fire. 'Tasdesdoutes'? Oui, vous avez piqué ça aux Beatles, 'Lucy in the sky with diamonds'? Jérémy entame la dernière, 'Déja Vous', au chant avant de céder le relais aux potes, après un long bridge bien foutu, on reprend le thème, salue la foule et retourne faire le beau dans le parc. Un bon concert! Orchestral Manoeuvres in the Dark. Juste devant toi une mamie s'est transformée en girouette déréglée pendant tout le show des vétérans de la new wave/synthpop, de Liverpool, 46 coups de coude, 67 baffes en plein visage, t'as évité et ne parlons pas des mouvements de son arrière-train imposant qui venait se rapprocher dangereusement de la partie sensible de ta vieille anatomie. |
Mamie s'est amusée comme tout le public de la Place des Palais, faut dire qu' OMD a fait fort, très fort, Andy McCluskey, bondissant, haranguant la foule, souriant ou prenant la pose avec sa basse, tenait une forme qui aurait pu lui valoir une médaille aux jeux de Pékin.
C'est avec le megatube 'Enola Gay' qu' Andy McCluskey, Paul Humphreys, Malcolm Holmes et Martin Cooper débutent ce qui allait être une fête monstrueuse. Ambiance des grands soirs à Bruxelles. 'Messages' et 'Tesla Girls' composé à De Haan, Belgium, beautiful sandcastles, nous rappelle Andy, se succèdent. And as the shit rain has stopped on va s'amuser and really start dancing, and that includes all the old people in the audience, les plus excités d'ailleurs, il virevolte tel un robot fou pendant 'History of modern' et comme vous êtes chauds, je cède le micro à Paul. L'organiste maniéré entame 'Forever live in die' en mode crooning synthétique, Mamie me fait des yeux doux, ai failli enlacer Pierrot pour la décourager. Brussels, ready for a serious story, once upon a time we were a cool electronic band from the UK et puis on a eu un hit immense chez Tonton Sam où 'If you leave' a été choisi pour le soundtrack de 'Pretty in Pink', les dollars ont afflué, we became millionaires, voici ce titre décoré d'un solo de sax de Martin Cooper. Andy récupère sa basse, let's go back in 1981, qu'il dit avant d'envoyer le nostalgique 'Souvenir'. Euh, Paul, you're taking your jacket off, t'es pas Iggy Pop, gars, Bruxelles voulait l'entendre, voici 'Joan of Arc' puis les bruitages industriels annonçant 'Maid of Orleans'. Le frontman transformé en pantin désarticulé par les flammes du bûcher attire tous les regards. OMD est grand! A slow song to follow, le bucolique 'Talking loud and clear'. Intermède, il a reconnu un fan dans la masse et lui dédie quelques lignes de 'Pandora's box' non prévu au programme qui se poursuit avec 'So in love'. ..I can't stand still... chante-t-il pendant 'Locomotion', il l'a prouvé pendant une heure. La suivante was a brilliant song but no hit in Belgium alors qu'en Prusse on en a écoulé plus d'un million d'exemplaires, listen to 'Sailing on the seven seas', ce concert admirable prend fin avec le titre des débuts 'Electricity'. Et tant pis pour la facture d'énergie. Merci, Messieurs, c'était grandiose. |
A WOODLAND HILLCREST PROMOTION PRODUCTION I KEYS AND CHORDS 2001 - 2024