CONCERT REPORTS
Défense de cracher indique le calicot séparant l'accueil et l'espace bar du Magasin 4, c'est le seul interdit formel, tout le reste est admis! Aussi lorsqu'une petite Française s'enquiert auprès de Yves Hoegaerden, travaillant à la Kriek ce soir, on peut fumer ici... en guise de réponse elle a droit à un beau sourire. Fallait arriver à l'heure pour assister aux prouesses des locaux, Frau Blücher and The Drünken Horses! Veronica Märtinez, que tu ne confonds pas avec Ursula, magicienne stripteaseuse, et ses bourrins imbibés, étaient en forme hier soir. Ils n'avaient pas été retenus pour l' édition 2014 du Jumping International de La Baule, remportée avec brio par Quickly de Kreisker monté par Abdelkebir Ouaddar, mais il n'y aucun doute à avoir, ils vont briller à l'épreuve du punking international de Xhoute-si-Plout s'ils ne sont pas trahis par leur GPS. Les portes des stalles, s'ouvrent, une jument tatouée et trois pur-sang fougueux cavalent sans se poser de questions, 'Quick and dirty'. Une folle chevauchée, suivie par une chanson d'amour, 'Hey Bitch'. Non, c'est pas la même que chante Mick Jagger. La Frau a beau gueuler, on n'entend que dalle, vu que le câble du micro s'est fait la malle. On rafistole et on accueille un guest au sax, le vétéran Bruno Nobi, que ses neveux surnomment Nono saxo. Du coup 'Bastard' prend des coloris X-Ray Spex. Un premier 'A poil' fuse, Jean le drummer se débarrasse du haut, il amorce le titletrack du plus récent cd 'Lethal Pill Cocktail'. Puis, annoncé en cingalais tendance p?li vient le concis 'Nothing lasts', titre adéquat, il fait 101 secondes. Je descends voir les bipèdes de plus près, eh, toi, Benoît, chante avec moi '1,2,3,4'! Zont tous abusé de l'apium risus, si tu ne sais pas de quoi il s'agit tu lis les oeuvres complètes d'Ambroise Paré! Donc, un rire sardonique colore 'Laugh song', après lequel on note le retour du Bruno pour engager 'Nobody's friend'. Une invitation 'Kiss my ass' sonnant Stooges, suivie par une confession 'I'm drunk', le chapelain étant au rez-de-chaussée, je quitte le podium et j'en profite pour tremper ma tétine dans sa Jupiler. Une tranche de fétichisme 'Red Doll' suivie du logique et explicite 'F?@?$?k You' et, avant de céder la place aux sujets de sa majesté Elizabeth Alexandra Mary, la dernière, 'P-I-T-A', c à d Pain in the Ass, sentant bon James Chance and the Contortion. La cavalerie se retire avec le sentiment du devoir accompli! King Kool Un duo, le chauve/casquette/bouc Dan Donovan aux vocals et à la guitare, un gars qui est sur les routes depuis un bon moment (Back to Jordan/Tribe of Dan/Swamp Cranks + une aventure solo avant de fonder King Kool) et Pas Struthers aux drums et backings. Quatre albums, 'Scuzz Bombe', le dernier est sorti cet été. Une mini-tournée belge en octobre prenant fin au Magasin! Genre: du grungy rock passe-partout. La recette se montre efficace et retient ton attention pendant trois ou quatre morceaux avant de montrer ses limites et de lasser. Un peu de Black Keys, deux pincées de Pixies, un poil de garage et pas une once d'originalité. Mauvais, donc? Même pas, binaire et stérile! 'Skin Teeth' fait impression. DD parvient à casser une corde après une plage, changement de babiole. Le garage 'Talk About' secoue, difficile d'imaginer qu'ils ne sont que deux sur scène. 'Off this wall' ...yeah, yeah, yeah... petits accents punk! Bruxelles, j'ai entendu dire que vous saviez chanter... Doit pas savoir que la chorale du Brussels, ex-RWDM, n'existe plus, ils ne seront pas nombreux à faire les choeurs sur un truc pompé sur 'Seven Nations Army'. On passe aux choses sérieuses, ravitaillement: une Kriek, une bière, rien pour RickyBilly, faut pas l'encourager. La Grande Cath., rapplique, en clair, tu ne rentreras pas clair! King Kool poursuit son carrousel artisanal, tu suis vaguement leur exercice et reconnais 'Gas Gasoline' titre ouvrant le cd 'Vampin'. Le set s'achève par 'Shook up' dans lequel KK insère 'I wanna be your dog' et quelques riffs piqués aux Who. C'est fini, elle dit... cool! The Lords Of Altamont Déjà 21:30', et, en principe, curfew à 22:00, ça craint! A peine trois mois après leur dernier passage chez nous, les Californiens se retapent une tournée européenne, essentiellement française, mais avec une date chez nous, au Magasin. Les fans acharnés ont investi les premiers rangs tandis que la clique se pointe, Jake ‘The Preacher’ Cavaliere et ses éternelles lunettes rondes, le guitariste flamboyant Dani ‘Sin’ Sindaco, le grand Rob Zim à la basse et un nouveau drummer, Tom Hernandez, un ex- Peachfuzz. Un gros son bien pourri, Jake empoigne le micro, rien ne sort... caca, toute la mise en scène initiale tombe à l'eau, on coupe tout, le preacher plaisante, bordel, I want my fucking money back, tandis que des mécanos s'affairent. Pouce levé, c'est reparti, un premier garage punk sentant bon les MC5, et le mètre nonante (quatre-vingt dix, François) couché sur son petit Farfisa rouge. Le son n'est pas top, l'orgue est camouflé par la guitare en fuzz et la rythmique lourde, pas grave ce n'est pas du Genesis! I apologize for the shit, motherfuckers, puis les Lords envoient 'Hold Fast', l'harmonium est secoué comme un prunier, hold fast, on pousse à fond sur le champignon. 'Buried', 'Come back, baby', 'Going nowhere, fast' concision, efficacité, virilité, rage, le style de pépites qui te secouent le crâne et incitent des pieds à battre la mesure. 'Get back in the car' et ses eh eh eh féroces font monter la température d'un cran.
Un happy birthday émane de la foule. Vous saviez que c'était l'anniversaire de Rob? La grande bringue escalade le Farfisa, braille comme un ours en rut, le petit nouveau bastonne à foison, Dani se la joue Slash et prend les poses, tandis que Rob assure comme un chef tout en reluquant quelques gonzesses pas naze. L'esprit rock-'n-roll plane sur l'entrepôt, les seigneurs poursuivent leur trip, on entendra dans le désordre e.a. 'Black Queen', 'Action', 'Live Fast' on verra un stagediver malhabile, puis Jake penche son jouet vers le premier rang, trois ou quatre doigts pianotent l'instrument, le set vire bluesy/psyche avec des relents Doors. Au tour de '$4.95' et de '3/5 of a mile in ten seconds'. Un aparté avec un spectateur déjà présent au DNA en 2011, those were the good times, avant de repartir à l'assaut ('Cyclone') car l'heure du tomber de rideau est déjà dépassée. Exit les Lords, après 45' de show, c'est court! Ils reviendront pour un triple rappel mouvementé et ruisselant de rock-'n-roll bien crado. If you don't have the money to buy our latest cd ('Lords take Altamont'), steal it, qu'il dit avant d'attaquer 'Keep on dancin'’, message bien enregistré par trois poulettes montant sur scène pour se bouger les fesses en mesure. Lorsque la plus délurée se risque à un plongeon au dessus de nos têtes quelques mâles aux yeux voilés saisissent l'occasion pour lui palper les nibars. Dernière salve, le monstrueux 'FFTS'. Sortie de scène, public en ébullition et second retour des Lords pour une double volée sauvage, du bar on croit avoir entendu 'Save me' (from myself), pendant l'ultime brûlot, Jake vient se frotter à l'audience. 20' après la fin du gig, les bikers rejoignent les survivants au bar pour avaler quelques limonades. Vers minuit, le portier décide qu'il est temps d'évacuer le poulailler, t'as décliné l'offre de la bande de joyeux intempérants, tu ne les a pas suivis au Central! De zangeres van de Coves (UK), die het voorprogramma mochten doen, reikte met haar hemelse stemmetje toch niet altijd de verwachte hoogtes en het zal dan ook vermoedelijk bij voorprogramma's blijven. Op naar de grote belofte van de avond.
St. Vincent is al ongelooflijk productief geweest. Annie Clark, de vrouw achter St. Vincent, werkte onder andere samen met David Byrne aan het album ‘Love This Giant’. Ze is een geweldige gitarist, zangeres, componist, en een beetje eigenzinnige songwriter en performer. Ze zit vol energie en is heel bedreven in haar gitaarspel, slaat elke noot perfect aan en speelt haar crazy gitaarsolo's alsof het de eenvoudigste zaak van de wereld is. Er was niet alleen muziek, licht en dans, maar echt kunst op het podium. St. Vincent bracht hun songs met een leuke choreografie van armbewegingen en theatrale pasjes die in het begin nog interessant waren om te zien maar die na een tijdje wel een beetje gingen vervelen. Veel nummers van de titelloze nieuwe plaat zoals opener ‘Rattlesnake’ maar ook ‘Digital Witness’, ‘Every Tear Disappears’, ‘Prince Johnny’, ‘Birth In Reverse’ en het Madonna-achtige ‘I Prefer Your Love’. De prachtige stem van Annie Clark klinkt live even mooi en zuiver als op de plaat maar de geweldige prestatie van drummer Matt Johnson (speelde ooit bij Jeff Buckley) verdient toch ook een speciale vermelding. Tussen de nummers vertelde Annie enkele verhaaltjes over liefde en familie en over dat iedereen in zijn kindertijd heeft proberen te vliegen maar helaas telkens op z'n hoofd is neergekomen en dat we toch allemaal hoopvol zijn gebleven. Of het publiek hier nu op stond te wachten...? Op het einde van het concert ging Annie Clark in haar zwart kort glitterkleedje en hoge hakken nog eens wild headbangend te keer op haar gitaar onder de stroboscoop-lampen wat een mooie afsluiter was van de avond. Tandis que la tempête Gonzalo fait rage, alerte orange sur le territoire, le Bota affiche par deux fois complet: The Neighbourhood à l'Orangerie (un public de lycéennes) et Lee Fields à la Rotonde pour les adeptes de soul pur jus! Support: Loumèn! La jolie chanteuse belge, Congolese roots, se produit en formule duo ce soir, sa soulful voice, chaude et voluptueuse pareille à celle des sirènes qui tentèrent d'enchanter les Argonautes afin de les attirer vers les récifs et une basse, maniée de main de maître par Rene Calvin Moneze. Pas de piano, ni de batterie! Un EP, 'Upside Down', sorti en septembre. Un début sensuel avec le tango/mambo/cabaret 'Whatever Lola wants'... Lola gets And little man, little Lola wants you... popularisé par l'immense Sarah Vaughan. Le duo poursuit avec une adaptation étonnante et élégante de 'My Baby Just Cares For Me', devenu 'Mon bébé' avant de proposer un hommage à Amy Winehouse, '23rd of July', la date fatidique correspondant au décès d' Amy Jade Winehouse. Le contact avec le public est réel, en moins de deux la charmante nana a séduit l'assistance non seulement par la qualité de son chant mais également par sa présence scénique chaleureuse. Madonna, 'Material girl' en version minimaliste, puis une compo personnelle, 'Runnin’’. La vie est une course folle, by the way pouvez-vous compenser l'absence de drummer en tapant dans les mains? Clap, clap, clap... Un traité de philosophie pour suivre, 'Live in peace', et, enfin, le titletrack du EP 'Upside down' aux effluves Macy Gray. D'ailleurs tout le set mixe nu soul/soul et jazz! Surprise, après s'être débarrassée du foulard retenant sa coiffure, Loumèn se dépouille de sa perruque pour arborer une seyante coupe big-chop. Elle termine le concert en nous rappelant que nous sommes en plein octobre rose, un mois dédié à la sensibilisation au cancer. So, ladies take care of yourself! Parenthèse, Loumèn a elle-même subi une mastectomie et suivi un traitement en chimiothérapie, par après elle a participé à la campagne Saint- Sein. Une chanteuse douée, une femme attachante! Lee Fields and The Expressions
Si tu ne savais pas que le dernier album du band s'appelait 'Emma Jean', Lee Fields était là pour te le rappeler, avec François et Valérie on a essayé de dénombrer le nombre de fois où le vétéran nous a cité le titre, on s'est arrêté à quinze avant d'abandonner, sa seconde phrase fétiche après avoir énoncé un titre étant... and it goes like this! Le succès tardif de Lee Fields, comme celui de Sharon Jones ou de Charles Bradley, est dû à l'équipe de Daptone Records, il faudrait leur ériger une statue pour avoir remis en avant-plan des artistes pratiquant une soul authentique, héritière des grands, dont ils sont d'ailleurs contemporains, James Brown, Joe Tex, Wilson Pickett, Sam and Dave, Marvin Gaye, Curtis Mayfield, Al Green pour n'en citer que quelques uns... Quel bonheur de pouvoir jouir d'un show où prime la sueur, les tripes, le sexe, la sincérité plutôt que de subir une mascarade aseptisée, tout ça pour te dire que pas une âme à La Rotonde n'a regretté sa soirée. The Expressions, des jeunes gens, blancs, connaissant tous les trucs des vieux requins noirs des sixties, en fait ils sont le house band de Truth and Soul Records. Comme à l'époque, the Expressions sont les premiers à entrer en piste, on avance les noms suivants, à prendre avec des pincettes, Vincent John - guitar, Nick Movshon - bass, Evan Pazner - drums, Toby Pazner - keys, David Guy - trumpet, Michael Buckley - tenor sax car au mois d'août en Allemagne on notait Jason Colby - trumpet et Kevin Raczka - drums. En intro le gluant 'All I need', Nick agrippe le micro et annonce Mister Lee Fields à grand renfort de cuivres, un petit pas de course, qui sort de coulisses? Little JB, une tenue impeccable, un futal sombre et tuxedo jacket bariolée bleu/noir, il achève le morceau avec les Expressions avant de lancer OK, we might as well get the party started... Que la fête commence! 'My World', la plage titulaire de l'album de 2009. James Brown, le nom est lancé! A tes côtés des filles venues to dance their hearts out to the soul-crushing voice of Lee Fields ont commencé leur ballet. 'I still got it' affirme le vétéran, pas une âme pour en douter. Oublie tous les fake stars, Lee Fields is the real thing! On the new cd 'Emma Jean', du nom de sa maman, 'Standing by your side', dégoulinant de soul. Un sale petit solo de Vincent, des cuivres poisseux et la voix capable d'amener la nana la plus frigide à jouir sans le vouloir. Du grand art! Slow time, 'Still gets me down', style 'When a man loves a woman', si tu te remaries un jour tu le veux pour entamer le bal! T'as vu, te glisse François. Quoi? Notre nouveau premier ministre s'est recyclé et joue de la trompette! Après 'Talk to the somebody', il revient chatouiller la corde sensible, son 'You just can't win' et ses oooh oooh sirupeux est tout bonnement génial. La complainte 'Don't leave me this way' n'a rien à voir avec Thelma Houston ou les Communards, mais si la madame l'entend elle va revenir pour le prendre par la main. Lee se donne à fond, sue comme un boeuf charolais et réussit à faire pleurer la nana enceinte assise à côté de Steven, qui n'est pas le papa. Hands in the air, Brussels, this a song for all the lovely ladies, 'Ladies' à la Marvin Gaye. “Lady, I don't know your name” dit-il à une jolie frisée du premier rang, but I'm sure que tu dois satisfaire ton homme. Un petit jeu répété trois fois. Il enchaîne sur le groovy 'Two Timer' suivi par 'Don't walk' et son solo de trompette magistral. Double pirouette pendant 'Money is king', le mec tient une forme éblouissante, un jeu de jambes à faire pâlir Jacko. Le set arrive à son terme, 'Faithful man' achevé par le groupe tandis que Lee Fields se retire sous les vivats d'un public euphorique. Fausse sortie, il rapplique, félicite ses Expressions, vient serrer nos pinces et achève la rengaine. La Rotonde tremble, 500 pieds battent le plancher, retour du band, un instrumental au goût Northern soul, 'Riot', même scénario qu'il y a 70 minutes, la basse annonce Lee Fields qui revient fringué d'un coloré gilet sans manche pour attaquer la sucrerie 'Honey Dove' au final hystérique. Pendant tout le trajet du retour tu as chantonné "Baby love/my honey dove/we can make it like it was..." O femmes! si nous voulons forcer les hommes à faire la paix, il faut nous abstenir... MYRRHINE. - De quoi? dis. LYSISTRATA. - Le ferez-vous? MYRRHINE. - Nous le ferons, dussions-nous mourir! LYSISTRATA. - Il faut donc nous abstenir des hommes... Pourquoi détournez-vous les yeux? Où allez-vous? Holà! Pourquoi vous mordre les lèvres et secouer la tête? Vous changez de visage ! vous versez des larmes ! Le ferez-vous, ou ne le ferez-vous pas? Que décidez-vous ?... Aristophane Et la première grève du sexe eut lieu! C'est en pensant à l'héroïne grecque que les cinq Lillois ont choisi leur identité. Ce soir, c'est au Bar du Matin que Lizzy Strata vient séduire Bruxelles avec son irrésistible swing/cabaret aux couleurs zazou prononcées. Deux chanteuses: Capucine Meens, la merveilleuse petite soprano et Leslie Ohayon, la grande prof de chant, membre du duo indie folk Ohayo. Trois musiciens: Nicolas Dhondt - saxophone, Camille Hersant - guitare (Zytoum, Afro Wild Zombies...) et Guillaume Moinet - contrebasse. Le quart-d'heure académique réglementaire avant l'apparition des garçons pour une ouverture jazzy instrumentale. C'est indubitable, on n'a pas à faire à des crabes, ça groove comme en 1946! Capucine en noir, Leslie en vert Guignet, toutes deux d'une élégance raffinée, se joignent au trio pour attaquer "It's De-Lovely" de Cole Porter. Des harmonies vocales imparables, un charme fou faisant passer Robbie Williams pour un bouffon! "Je me donne à qui me plaît" de Brigitte Bardot en mode Catherine Deneuve/Françoise Dorléac, précède un autre classique 'Just one of those things'. Julie Andrews virevolte, le léger 'My favorite things' rendrait le sourire au plus bougon des Schtroumpfs! C'est en pensant à Rose Murphy que les Nordistes interprètent 'Pennies from heaven'. Notre slogan, 'Pas ce soir, chéri', comme Lysistrata l'a murmuré à l'oreille de son époux, 'Alone together' illustre le propos. La voix de mademoiselle Meens est peut-être moins suave que celle de Julie London, le registre est différent, mais elle ravit tout autant. Une plume pour l'intervention magistrale de la guitare. 'J'coûte cher', Magali Noël. Elles sont hilarantes, les demoiselles de Lille! Un duo contrebasse/soprano pour le minimaliste 'Bye, bye Blackbird'. Tu t'appelles comment? Lolita, mais mon coeur est à papa! 'My Heart Belongs To Daddy'. Après the Blonde Bombshell, le Bar dansera sur le twelve-bar minor key blues with a few chord substitutions, 'Why Don't You Do Right', popularisé par la géniale Peggy Lee.
Un trou Normand instrumental, tandis que les musiciens turbinent, les nanas se dandinent. Elles reprennent du service avec 'It's All Right With Me', un tube pour Ella. Charleston time in the place! Elles enchaînent sur le délicieux 'Plus je t'embrasse', merveilleuse Blossom Dearie! Le retro trip se poursuit avec Kurt Weill, 'Speak low', le tendre 'I Remember Mama', 'I'm a stranger here myself', un nouveau Kurt Weill, tiré de la comédie One Touch Of Venus. Morale de l'histoire: don't fall in love with a statue! Une petite annonce: 'Je cherche un millionnaire', featuring Nicolas as the gigolo. La suivante fut un gros hit pour Shirley Bassey 'Big Spender', grosse ambiance dans le cabaret qui devient dingue pendant le calypso 'Rum and coca cola'. Capucine te tire par la manche, quelle heure, Monsieur? 22h35', lady! Plus que quelques morceaux, alors! En commençant par 'Bei Mir Bist Du Shein/Pour moi tu es belle', une des meilleures versions jamais ouïes, suivie par l'instrumental 'Line for Lyons', et en pensant à Diam's qui l' a profané (Laisse moi kiffer) 'Sway' de Dean Martin. Un concert rafraîchissant, visiblement très apprécié! Bis Il y avait des absents en début de set, on refait "It's De-Lovely" et 'Just one of those things'! Place à DeeJay ReeDoo, la nuit continue! SINGER-SONGWRITERS CORNER • KRIS 'KIRRI' VALVEKENS • 12 OKTOBER 2014 • LOODSCAFE AARSCHOT13/10/2014
SEAN NICHOLAS SAVAGE & SARAH DEVREESE • 8 OCTOBRE 2014 • WITLOOF BAR (BOTANIQUE) BRUXELLES11/10/2014
rod piazza and the mighty flyers feat. alex schultz • 9 oktober 2014 • muziekodroom hasselt10/10/2014
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