CONCERT REPORTS
Bravo René, joli coup que d'avoir signé le ska punk band californien, les Mad Caddies, deux dates seulement au pays qui a enfanté Tintin et Stromae, Lessines et le lendemain Aarschot, du coup il y avait autant de lions que de coqs dans la salle de la rue de la Déportation! Pour rester dans le zoologique, l'avant-programme est assuré par Silly Snails. Non, ces gastéropodes stupides ne sont pas bourguignons, ils sesont établis dans les fertiles potagers namurois où ils se nourrissent de verdure poussant à même le roc. Dix ans déjà qu'ils lambinent sur les scènes belges, ils viennent de pondre un nouvel EP, 'We are One', et se sont donnés comme mission de chauffer la salle avant l'arrivée des Ricains. La casquetteDav Akimichi Skar (guitare, lead vocals) dirige l'escouade visqueuse avec toute la gouaille voulue, à Namur on ne se prend pas au sérieux. Ses acolytes:Duf (basse) -Wax (trombone) - Jeff (chant/guitare) - Api (batterie) - Bernardo (trompette) et Jérome (sax)! Une intro ska/fanfare comme mise en jambes, un salut 'Bonswar, Lessines, nous sommes les Silly Snails, une fois, nous ne venons pas de Silly, bonne bière trouwens, mais de Namur et sommes heureux de jouer en Wallonie picarde, une fois'. Ils enchaînent sur le punky 'Sunday' suivi par 'Working class feeds you'. Faudrait qu'on recense un jour le nombre de groupes utilisant le slogan 'you gottafight for your right', on doit approcher du millier... ils ont collé 'Tales from the graveyard' à la classe ouvrière. Sur scène, ça déménage ferme, en bas, la bière coule, les jambes tricotent, le peuple sourit, tout va bien! La fête continue avec 'Yes man', un titre à entendre sur le dernier EP. 'Wastefulness' est une vieille chanson du terroir à en croire Dav, toujours le même scénario, de l'énergie, de la bonne humeur, du bien épais dégoulinant de graisse. Les SS ne lésinent pas sur la dépense d'énergie, pas de blackout à craindre. Ces efforts méritoires les rendent sympathiques. 'Game Over', c'est une blague, il restait trois billes à tirer. 'Nindo' et, pour Jambon, tu prononces 'hesp', une babiole non griffonnée sur le papelard, 'Old Skool' il a dit. 'We are One' termine le set après une annonce publicitaire, our trombone player wants to have sex with you. Sais pas s'il est grec, de toute façon, on est +/- 70 dans le local, ton ticket indique 46, tu risques rien, il sera mort avant de tenter de t'enfiler par derrière. Quarante minutes distrayantes! Mad Caddies A third wave ska band, à en croire les archéologues. Naissance vers 1995, sous l'identité The Ivy League, devenu caddies fous en 1997, six full cd's, le dernier 'Dirty Rice'. Grande force, ne se limite pas au ska, certes déjanté, mais a la bonne idée d'introduire pas mal d'autres ingrédients dans sa potion: du rock, du punk,du dixieland, du cabaret, du swing, du reggae, du latino, de la musette, de la polka et du folk. Un scoop avant ledébut des festivités, Fred te confie queSascha Lazor, le guitariste du combo, ne se produira pas ce soir, il a été hospitalisé au Centre Hospitalier Epicura d'Ath (le pôvr), Nick le road technician le remplacera au pied levé, il connaît le répertoire des Caddies sur le bout de ses doigts boudinés. La nouvelle sera confirmée par le groupe plus tard. Chuck Robertson (vocals, guitar, de temps en temps), Todd Rosenberg (drums), Keith Douglas (trumpet, shakers), Ed 'Charlie Chaplin' Hernandez (trombone),Graham Palmer (bass) et Dustin Lanker (keys, melodica) sont au poste. 'Down and Out' ouvre, presque du Blood, Sweat and Tears présntant un chouette retro vibe. Puis un virage ska saccadé avec 'Backyard', la playlist du soir a été adaptée, elle tient compte de l'absence de Sascha. Toujours en mode ska mais avec une pointe de polka, 'Without You'. Pas de doutes à avoir, on est bien en présence d'un des meilleurs groupes du genre, Nick s'en tire avec tous les honneurs, un gars lui apporte un feuillet indiquant les accords avant chaque titre. 'Souls for sale' et ses touches reggae séduit.. From the hills of California to the streets of Berlin To the clubs in London town... devenant Lessines town pour l'occasion. La plage ouvrant le dernier né,'Brand New Scar', avec sa brass section prédominante, sonne New-Orleans jazz, tandis que le fantasque 'Tired bones' tire dans la même cible que Gogol Bordello. Première bousculade dans la fosse, vite, un abri pour ta Moinette. Un groove ska surf décore le classique 'Shoot out the lights' avant un joyeux virage carnaval ska punk amorcé par 'Leavin'. Ambiance au zénith à tes côtés, Walen et flamands fraternisent, le plancher est transformé en pataugeoire houblonneuse, Nina te refileun coup de nibard pas birkinien tandis que t'essayais d'immortaliser les efforts de Nick, vu que son Jules oeuvre dans la catégorie mi-lourd, tu lui as fait un beau sourire avant de choisir un poids plume comme voisin. We had a day off dans le bled, on a visité tous les cafés, dommage pour Sascha, il a raté quelque chose! Comment est ton 'State of Mind'? Optimisme béat que rien ne peut altérer!
Toujours aussi frivole et sautillant, 'Lay your head down', puis un titre de 1998, a dance track. Comprenez-nous bien, pas d'electronic devices, ni de samples, mais du dixieland/charleston aux agréables saveurs rétro, 'Monkeys'. Aujourd'hui Ed, le trombone, sent bon, il est passé à la wasserette, il nous avait empestés jusqu'ici. Charlot y va d'une envolée délirante, 'The bell tower', suivi par un gypsy punk aux consonances ibériques,'Coyote', pour lequel Dustin hante le melodica. Exotique! On revient au reggae pour assoiffés, 'Drinking for 11', avant de passer au grosrock permettant à Nick de se mettre en évidence, 'Contraband'. Pas question de se reposer sur des lauriers picards, même vigueur pendant 'No Hope' qui voit la trompette en avant-plan. On continue dans la bonne humeur, un downtempo permettant aux bêtes de se refaire une santé, 'Just one more' et pourquoi pas une gypsy waltz aux relents Pogues, 'Weird Beard'. Un gars leur tend un carton sur lequel il a mentionné quatre/cinq titres. Sorry, ket, pas au programme, ce soir, voici le joyeux'Dixtress', les canassons sentant l'écurie s'en donnent à coeur joie. En bas, c'est le bordel, la bière gicle, des crowdsurfers sebaladent au dessus de nos têtes, gros nibards est revenue dans le voisinage, elle sue pire qu' Eugène en grattant Les Mystères de Paris, elle vient de t'écraser un nougat tout en souriant, c'est la chienlit! La dernière, Lessines! I know you hate Germans, but it will be a polka. Tu dis, Firmin? Show us tits, c'est promis je t'envoie une photo de ma femme allaitant notre bébé dès mon retour chez Obama. 'All American Badass' baptisé 'All Belgian Badass' pour la circonstance. Une folle farandole style Grand Guignol termine un concert en tous points jouissif! Timing annoncé par le VK! 19:30 doors 19:30 Irie Nation Sound 21:00 Rootz Underground 22:30 Irie Nation Sound 00:00 curfew T'as le temps, mais c'était pas ton intention initiale, de faire du tourisme à Molenbeek avant de pouvoir larguer ton tacot le long du canal. Il est 20h05, une dizaine de paumés traînent au bar, les portes de la salle sont closes. Deux chopes plus tard, Ali Baba prononce sa formule magique, sur scène, un deejay/sound system arborant un look adéquat, tu lis dread locks et coolitude! Le gars nous jette en pâture sa purée de toasting, dubbing, reggae, raggastafari puant le dancehall. Pas le style 'Last night a deejay saved my life' pas de quoi exiger 'Kill the DJ' non plus! Le mec s'y croit et au bout de 20' tu te rends compte que son mix n'intéresse que lui. Point chiant, il ne laisse aucun titre arriver à son terme. Le coin se peuple, des effluves de paf te chatouillent les narines, non, RaggaBilly, c'est pas une Gauloise. Sur scène le pasteur poursuit son exercice, cinquante minutes, on frise l'overdose. Si ta voisine cherche un bidouilleur pour fêter ses 50 ans de célibat, je peux lui refiler un carton de ce Indie Nation Sound, elle va prendre son pied. 21:25', on lui signifie qu'il peut emballer, il reviendra pour l'afterparty! Rootz Underground Le renouveau du reggae jamaïcain et, en fait, un retour aux sources. Rootz Underground ne s'amuse pas à créer un son dancehall énorme, balancé par des machines, mais il s'agit d'un vrai groupe, formé de musiciens incroyables forgeant du reggae roots avec de solides envolées rock, voire jazz. Bref, un combo qui te réconcilie avec la musique originaire de Jamaïque! Ils sont nés au début du siècle et ont sorti quatre albums (deux live), un cinquième opus 'Return of The Righteous Vol. 1' est prévu pour très bientôt. Line-up:
Les cinq musiciens entament une longue intro, truffée d'éléments rock, jazzy, psychédéliques, avec un son de keytar rappelant Herbie Hancock, après 5' l'amorce vire genuine reggae, mouvement coïncidant avec l'entrée en scène de Stephen, présentant une étonnante ressemblance physique avec Bob Marley.
Quel soulagement, un vrai chanteur, un vrai groupe, après le bouillon servi en hors-d'oeuvre. Pas de setlist, les thèmes habituels: Babylone, le rastafarisme, la révolte contre l'impérialisme, le paupérisme, la weed, l'amour, la justice, le pouvoir au peuple... Après un seul titre, tout le VK se met à chalouper aux rythmes des vibes concoctées par le band, sans quitter le charismatique chanteur à la voix éraillée des yeux. Ce mec dégage une aura incroyable, un chant passionné, un jeu scénique acrobatique (46 bonds à plus d'un mètre du plancher) et un sens des relations humaines inné (25 poignées de main). La salle est à peine à moitié pleine, mais le public, massé aux pieds du podium, vibrera pendant plus de 100'. Ne viens pas nous raconter que le reggae c'est du mou pour chatons, va jeter un coup d'oeil à Rootz Underground. Tu aimes le rock, le duo de guitaristes va t'épater, Charles te sort des lignes aussi juteuses qu'un Carlos Santana en 1968, quand il n'écrase pas la pédale wah wah, son copain n'est pas en reste, honte à toi, tu n'as pas identifié les 2 ou 3 morceaux jazz qu'il a intégrés dans ces petits soli. Leon, derrière ses caisses, est loin de ressembler à une moule, ce mec abat un boulot de titan et son pote Colin n'a rien d'un cabillaud frit, avec le drummer il assure une rythmique solide quand il ne se met pas à haranguer les foules en français (Rootz Underground sont des stars chez nos voisins). Un mot à propos de Paul Smith, alternant claviers, synthés et keytar, tout en prenant en charge les secondes voix, ce musicien doué ajoute une touche originale à l'ensemble. Grâce à lui le reggae peut devenir symphonique, jazzy, hard rock, fusion... bref, on recommande Rootz Underground sans réserve aucune, sauf si tu crains d'avoir les aisselles collantes, car suer, tu vas! Pour info, une setlist d'avril 2014.
Onze Belgische zangeres Sofie ken ik al van in de tijd toen ze bij het trio Trinity zong, en over de jaren heen ben ik haar blijven volgen. Ik zat ooit naast haar in een zaal tijdens een optreden en wij hebben deze leeftijd, en dezelfde muzikale smaak. U kan zich dus best voorstellen dat ik er als de kippen bij was wanneer ze haar nieuwste cd voorstelde. Met haar repertoire van jazz tot poppy soul was de titel ‘Ella to Bacharach’ dus goed gekozen, en meteen wist je welk vlees je in de kuip had. Maar Sofie deed meer dan haar nieuw album voorstellen, ze maakte er een heus concert van, met allemaal songs waar ze verliefd op is. Voor de begeleiding deed Sofie (Verbruggen) een beroep op arrangeur, producer en pianist Hervé Martens, drummer Hans van Oosterhout en contrabassist Hendrik Van Attenhove. Voor een bijna volle zaal startte ze met een ingetogen versie van Bacharach’s ‘Alfie’ met enkel pianobegeleiding, gevolgd door ‘What the World Needs Now’, eveneens van Bacharach. Nu is Bacharach één van mijn favoriete songwriters, de man schreef tijdloze muziek, en Sofie deelt die fascinatie met mij. Ook zijn ‘Walk on By’ volgde, evenals ‘That’s What Friends Are For’. Soms werd ze begeleid door enkel piano, en soms was dat door het complete trio. ‘A House is not a Home’ werd de volgende Bacharach klassieker in het rijtje, en met ‘I Say A Little Prayer’, bekend gemaakt door Aretha Franklin, sloot ze dit rijtje voorlopig af. Dan stapte ze over op Ella (Fitzgerald) jazz met een medley van ‘Summertime’, ‘Hit the Road Jack’ en ‘Fever’, waarin tevens een piano solo voorkwam. Daarna bracht ze een eerbetoon aan Toots Thielemans met een vocale versie van zijn handelsmerk ‘Bluesette’, waarin ze zowaar aan het scatten ging. Voor de pauze bracht ze nog haar eigen hit uit 1982, ‘I Love You’ en die ballade werd ook prima door het publiek gesmaakt. Na de pauze kwam platenbaas Hans Kusters op het podium om haar bloemen af te geven en het eerste exemplaar van de nieuwe cd. Hij zei: “Zoals je daarnet nog zong, is het niet ‘I Love You’ maar wel ‘We Love You’”. Onmiddellijk daarop pakte Sofie Ira Gershwin’s ‘I Got Rhythm’ aan, waarin een drumsolo verwerkt zat. Daarna kwam er toch nog een Bacharach nummer, namelijk ‘I’ll Never Fall in Love Again’ van Dionne Warwick. De jazzklassieker ‘You’ve Changed’ volgde, door iedereen bijna gezongen van Billie Holiday, via Sarah Vaughan tot George Michael. En zelfs Michael Jackson kwam aan bod met haar versie van het duet ‘I Just Can’t Stop Loving You’, dat Michael oorspronkelijk met Siedah Garrett zong. Sofie vertelde ons dat ze enkele jaren geleden gevraagd werd om in het thema van James Bond voor de Kamer van Koophandel in China een nummer te brengen, en nadat ze even de tekst moest zoeken, werd dat ‘Licence to Kill’ van Gladys Knight. In het begin van dit jaar zag ik haar nog tijdens het Marvin Gaye eerbetoon, en die Motown sound kwam nu terug met een cover van ‘Ain’t No Mountain High Enough’. Ook vertelde ze ons dat indertijd filmcomponist Marvin Hamlish haar persoonlijk gevraagd had om op het filmfestival in Gent een cover van zijn song ‘The Way We Were’ te komen zingen, en het moest precies zijn zoals hij het wou. Met Barbra Streisand in gedachten uiteraard. Ze bracht dus ook dit nummer, gevolgd door een gevoelige versie van wijlen Minnie Ripperton’s ‘Lovin’ You’. Een song die eveneens door iedereen al gecoverd werd is ‘My Funny Valentine’ maar toch kregen we het ook te horen. En ook koos ze voor een song van Russell Ferrante van The Yellowjackets ‘Revelation’, wat ik niet kende. Ze breidde er zelfs een stukje gospel aan met ‘Amen’. En afsluiten deed ze met haar eigen nummer ‘The Light’. Het concert was werkelijk omgevlogen met al die mooie songs en ik had er van genoten.
Maar na aanhoudend applaus kwam ze terug om eerst een mij onbekend jazznummer te brengen, waarna ze Louis Armstrong’s ‘What a Wonderful World’ zong, en een daverend applaus in ontvangst nam. noisey.vice.com: Seattle has consistently birthed some of the most influential and important music of the past two decades... Pas de noms cités mais on suppose que ce gars pensait à Pearl Jam, Soundgarden, Nirvana et autres grunge bands ainsi qu'aux plus récents Band of Horses, Kinski ou Fleet Foxes, ou même aux pratiquants d'un underground hip hop tels Macklemore ou Jake One, mais les quatre donzelles formant La Luz, si elles sont originaires de la ville la plus importante de l'état de Washington, n'ont rien à voir avec les groupes précités, elles pratiquent un garage/surf pop rafraichissant, au goût de menthe à l'eau, te renvoyant à la fois vers leurs collègues féminines les Dum Dum Girls ou les petites nouvelles, Deers, mais aussi vers tous les groupes des happy sixties, The Honeys, The Secrets, il y a même eu l'alter ego de la bande à Brian Wilson, The Beach Girls, sans oublier toute la clique biberonnée par Phil Spector. Line-up: la grande mini-jupée, au look pocahontas, Shana Cleveland - guitar, vocals / la petite, que les autres taquinent, Marian Li Pino - drums, backings / la sotte, Alice Sandahl - keyboard, backings et celle qui maîtrise le mieux son instrument, Lena Simon - bass qui doit jouer avec une dizaine de groupes à Seattle (KAIROS, Pollens, Katie Kate, Thunderpussy etc...). Disco: un EP 'Damp Face' et un premier album sorti ce mois-ci, 'It's alive'. Les soeurs lumières ouvrent avec un instrumental, 'Phantom Feelings', un drumming appliqué, une chorégraphie étudiée, un bon soundtrack pour western spaghetti. Elles enchaînent sur le groovy 'With Davey' suivi par 'All the time', du gentil harmony-laden surf rock au goût de cerises acidulées. Chouettes petites lignes de guitare de la désinvolte Shana. Un orgue désuet folâtre sur fond de reverb et de lignes de guitare travaillées au vibrato durant 'Pink slime'. Rengaine achevée, les nanas se la jouent les ménagères potinent en ignorant joyeusement l'assistance. Lena: wouah, Marian, t'étais terrible sous les lights roses et bleus, j'en ai oublié de jouer mes accords. Des lycéennes à la cour de récré se foutant de la tenue ringarde du prof de math. 'Clear night sky' séduit avec sa guitare métallique et ses harmonies sucrées, l'orgue se fait religieux sur 'Big big blood', le sang coule, les gamines rigolent. Pendant 'Call me in the day', un slow doo wop, deux d'entre elles se mettent à jouer à cache-cache pour aller effrayer Marian, le souffre-douleur. Le truc séduit et amuse mais on te conseille de le consommer avant la date de péremption. A new one, 'I'll be true' (comme 'With Davey'), un morceau déstructuré. Stop scaring me, Alice, murmure la pauvre Marian, je vais taper à contresens, les autres ont amorcé 'Sun Stroke' un instrumental qui s'il était joué par Fifty Foot Combo déménagerait 20 fois plus. Place à la plage, un brin plus longue, donnant son titre à l'album, 'It's alive'. Le jeu reste nonchalant et détaché mais le charme opère. Slow time avec la ballade romantique 'What good am I' , ensuite la grande bringue nous promet a couple of dancing tracks, je suggère que vous montiez sur scène pour danser. Un gars, bourré, se porte volontaire, il change d'avis en voyant qu'il est seul. 'I wanna be alone', c'est malin de nous demander de se joindre à elles! You can slow headbang during 'You can never know'.
Ce midtempo fabuleux précède la dernière plage, un rumble nerveux, 'Sure as spring'. Un petit salut militaire, quelques hi hi hi, elles s'en vont! Bis. Il en manque une, Miss Pocahontas! Elle rapplique... sommes désolées, on a oublié nos déguisements Halloween, bla bla bla, hi, hi, hi... euh, si on jouait les derniers morceaux? Un nouvel instrumental sable fin, bikini, Nivea, cocotiers, wafer style ice cream cones with strawberry ice cream... 'TV dream', suivi par 'Brainwash' et enfin avant de quitter le manège et ses chevaux de bois, le superbe slow 'Easy Baby' aussi indolent que le magnifique 'Sleepwalk' de Santo and Johnny. Lights off! On quitte le Witloof! En dernière minute, un troisième nom s'ajoute à l'affiche de la soirée (Massive tourne en support de Blackberry Smoke), les concerts débuteront à 20:10', heure inhabituelle pour le Depot! Massive Les Aussies ne peuvent pas savoir que la marque propose la gamme la plus complète de solutions d'éclairage (sic). En 2012, Brad Marr (le frontman, guitar player), Ben Laguda (lead gt.), Aidan McGarrigle (bass, backings) et Jarrod Medwin (drums, backings) décident de faire un bout de route ensemble, on les baptise Massive au risque de se taper une attaque. Deux ans plus tard ils sortent leur debut album, 'Full Throttle', et en automne, ces petits gars chevelus et sapés comme en 1972 viennent humer l'air de notre vieille Europe. Pendant 25' ils vont nous asséner leur hard rock pas criant d'originalité mais hautement tonique. Ils en veulent, les ressortissants de Melbourne. 'Hollywood' ouvre, Rose Tattoo travaillait déjà dans le même créneau en 1978, mais ça arrache, idem pour 'Lacey' du old skool hard rock Drum'n bass en éclaireurs, ils amorcent 'Dancefloor' qui pompe pas mou, des petits riffs à la 'Jump' de Van Halen et du mouvement sur scène. Please, achetez nos CD's et T-shirts pour qu'on puisse revoir les kangourous, une power ballad aux senteurs Aerosmith pour suivre, 'Ghost'. Brad a décidé de faire pénitence, le chemin de croix à genoux avant de se tourner vers La Mecque. Ses prière terminées, il incite les copains à retourner au turbin, 'One by one'. Leur set se termine par 'Now or Never' et ses effets de voix à la Ian Gillan, un final musclé et une séquence je casse tout. Rock-'n-roll! Barefoot and the Shoes Un petit temps que t'avais plus croisé le va-nu-pieds de Tremelo, Brent Buckler, depuis lors ils ont sorti un second LP, The Lalaland Laggard, un troisième est en préparation, récolté quelques médailles, le Maanrock Rally, le Nerorally, le Student Rock Rally et foulé quelques belles scènes, récemment ils ont tourné avec Eva De Roovere. Sans godasses, Brent ‘Barefoot’ Buckler Vocals, Acoustic Guitars, Mandolin, Bluesharp, chaussés, Sander Cliquet, Electric Guitar, Backings, Synths, Vincent Lembregts, Bass Guitar et Marijn Geerts Drums. La playlist indique 'Hope' comme ouverture, dénomination probablement incomplète, en tout cas ce rootsy... when it's all quiet on the hope front... et ses nombreux changements de directions nous prouve un nouvelle fois que Brent est de la race des grands songwriters. Le laidback et swampy 'Secret', encore une nouveauté, nous permet d'admirer le travail tout en sobriété de Sander. Merci le Depot d'avoir recouvert le plancher d'un tapis molletonné, ça m'évitera d'abîmer la plante de mon 46 fillette. Un démarrage en douceur pour 'The shadow of James Reagan' (à vérifier) avant une sérieuse accélération. On peut classer Barefoot aux côtés de Douglas Firs, un autre jeune groupe offrant du Belgian americana dont le pays n'a pas à rougir. Le gamin saisit une resonator et attaque le plus ancien et bluesy 'Copycat' suivi par l'histoire du bûcheron qui eut préféré être chef-coq, 'Woodman' en mode alt. country. Une dernière, la fable 'King's of old' jouée à la mandoline et décorée de lignes d'harmonica. Un set racé! Blackberry Smoke
Dernier méfait, «Leave a Scar – Live North America», sorti en mai 2014. Les cinq gars d'Atlanta, avec leurs 250 concerts par an, sont ce qui se fait de mieux comme Southern rock en 2014, ils ont des fans brandissant haut le Stars and Stripes du Groenland jusque chez les Pygmées, les rednecks belges étaient au rendez-vous. Sur le coup de 10 heures, Charlie Starr - Lead Vocals, Guitar/Richard Turner - Bass, Vocals/Brit Turner - Lead Drums/Paul Jackson - Guitar, Vocals et Brandon Still - Keyboards, entament leur gig par 'Like I am'. Pas un round d'observation, immédiatement dans le vif du sujet. Tu vénères les frangins Allman, les Black Crowes, le Lynyrd, tu seras servi ce soir. Ils enchaînent sur 'Testify', un témoignage sudiste intense. 'I'd be Lyin' et son vibrato frémissant est suivi par le Stonien (époque Brown Sugar) 'Six ways to Sunday'. Charlie attire tous les regards, Richard se colle à son ampli près du frangin, caché par sa batterie, Brit et Brandon, discrets, abattent un boulot incroyable, le son est top, Louvain boit du petit lait, ça change de la Stella. Un singalong 'Good one comin 'on' que le Charel décore d'une Georgia slide pas débile. L'Hammond à la fête pendant le formidable 'Crimson Moon'. Great vocal harmony et guitar riffs graisseux, le rock sudiste a encore un bel avenir. 'Scare the devil' was on our first album, il est aussi lourd que certains titres de Cream, une pensée émue pour Jack Bruce. Un mix de groove et d'accents psyché égayent la longue plage 'Sleepin' dogs' suivie par le catchy 'Pretty little lie'. By the way Barefoot and the Shoes is the prettiest bandname we ever came across, good band! Looven, this one is called 'Restless', pas de tout repos, une wah wah vicieuse, un rock bien épais. Le prog/blues 'The Whippoorwill' est plus proche du Floyd que de ZZ Top, avec un superbe travail de l'organiste, once again. B S ressort la grosse artillerie pendant 'Up in smoke' avant de calmer le jeu avec l'acoustique 'I ain't got the blues anymore', du country blues fringant. Pas touche à la nana, 'Everybody knows she's mine', puis une belle ballade 'One horse town' et pour terminer le set 'Ain’t Much Left of Me'. 85' de haut niveau avant les rappels débutant par le lyrique 'Dreams' en hommage à l'Allman Brothers Band. Le road movie poussiéreux prenant fin avec ' Freedom Song'. Tu dis, John? It was absolutely brilliant! |
Archives
Januari 2015
|