CONCERT REPORTS
brussels summer fest (day 5) • tuxedomoon - front 242 • 12 aout 2014 • mont des arts bruxelles15/8/2014
Verslag en foto's: Michel Preumont ©
SC, lui aussi, y va d'un laïus acerbe, il a tout vécu et entendu avant et te fait comprendre que les Ricains installés chez nous c'est en 1978 qu'il fallait les voir, alors qu'ils étaient déterminants. Heureusement, personne n'est obligé de prendre au sérieux cette belle plume se prenant pour le fils de Liriope... Oh, miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle... Des balances mal réglées, débite-t-il, on a entendu pire, monsieur! Revenons à Blaine L. Reininger, Steven Brown, Peter Principle, Luc van Lieshout et le savant fou en camisole, Bruce Geduldig, triturant des éprouvettes et autres gadgets en fond de scène pour fabriquer ses mysterious photographic images. C'est le chimiste siphonné qui entame le show par 'a lecture' universitaire... strange things happen... marmonne-t-il, ben oui, on a vu Roger boire du thé à la menthe. Démarrage lancinant dominé par la basse de Peter Principle, la statue de sel, tandis que Blaine manipule un sound modulation device et que la paire van Lieshout/Brown s'active à la trompette et au sax. Un titre?
Nouvelle intervention de Bruce, après que le docteur Folamour ait regagné son laboratoire, le quartet attaque le noisy 'Everything you want' à la sauce P I L, suivi par un instrumental mélodie en sous-sol ('Cagli Five-O'?). Des grouillements viscéraux, un sax et une trompette obsédants, une basse rebondie, c'est l'intro pour le mystique 'Still small voice' au chant clamé. 'In the Name of Talent (Italian Western II)', un western postpunk précède la dernière salve annoncée dans la langue de Dante Alighieri par Blaine, l'atmosphérique et mystérieux 'KM/Seeding the Clouds'. Chouette concert... différent! Front 242 Qui a inventé l'EBM? Front 242, pardi, c'était en 1981! Et keske ça vaut le Front en 2014, du réchauffé? Quitte à passer pour un ignare, un peu-regardant, une poire, un gravement atteint du cerveau, selon les critères de SC, on avancera que les vétérans bruxellois ont encore leur mot à dire en l'année du Cheval. Rien de neuf au menu: un son gros comme un lutteur de sumo adipeux, une énergie de jouvenceau, un numéro de maniement des masses archi-connu , un light-show feu d'artifices... mais ça marche toujours et tu fais comme les autres, tu agites tous tes membres. Richard 23 avec sa gueule de docker et Jean-Luc Demeyer et ses raybans arpentent la scène de long en large, bondissent tels des orangs-outans en rut, lèvent le poing pour haranguer la plèbe, prennent la pose tels des généraux d'une armée totalitaire tandis que derrière eux Patrick Codenys se charge du programming et que Tim Kroker s'amuse avec son electronic drumset.
Pas mal de remous dans les premiers rangs, faut éviter les coups de coude de quelques perturbés des neurones.
Sur scène, les soldats poursuivent leur offensive, 'Don't Crash', 'Triple X Girlfriend', 'Quite Unusual' et sur l'écran une armée moyenâgeuse porte haut l'étendard de son souverain. 'U-Men', c'est quoi cette chose qui s'étale aux pieds de JPROCK, faut pas lui demander son nom, ni s'il est capable de reconnaître sa mère, tellement il est loin, cette créature se relève pour aller mimer un coït en enfourchant une barre métallique. Folklore pas mort! Ils ont envoyé le barbare 'Commando mix' suivi par l'inquiétant 'Im Rhythmus Bleiben', pas moyen de gagner la cave pour s'abriter, les balles fusent! 'Headhunter', il dit, un autre classique! Demeyer figé pendant 'Funkahdafi', le Richard s'énerve, une crise épileptique pas belle à voir! La dernière, 'Welcome to Paradise', là-haut on a pas reconnu Saint-Pierre, on a comme l'impression qu'ils nous ont conduits chez Lucifer, ça craint un max! L'enculé de tout à l'heure est revenu, s'il te touche il aura droit à un coup de genoux dans les valseuses! Faudrait sonner un vétérinaire! Le Front vous salue! Retour après 300 secondes pour 'Punish your machine'. Tilt! Opmerkingen zijn gesloten.
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Januari 2015
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