support: eli goffa |
|
21 avril 2017 |
Vertical Divider
The little ginger cookie from Berkshire a fait salle pleine à l'AB Club. A 19:15, les premiers rangs sont déjà monopolisés par une cohorte de jeunes filles en fleur, l'une d'entre elles se pavane d'ailleurs dans un T-shirt à l'effigie d'Ed Sheeran. Hormis quelques parents accompagnant leur progéniture, tu seras le doyen dans l'assistance! 20:00 Eli Goffa Tu as croisé la route d'Elie De Prijcker en 2013, il se produisait à l'époque avec son blues rock trio Band of Eli, le garçon avait, auparavant, déjà participé à The Voice, depuis il a changé de cap et se produit désormais sous l'étiquette Eli Goffa, parfois accompagné d'un band, ce soir il agit en loup solitaire. En 2015 il est nominé à De Nieuwe Lichting de Studio Brussel, en 2016, sous un ciel étoilé, 'Written in the stars', un premier single voit le jour. Le jeune homme se tape quelques supports de choix, Hooverphonic, Bent Van Looy ou Tom Helsen, à l'AB, il ouvre pour la rouquine nominée au BBC sound of 2016. Armé d'une acoustique, un tambourin calé sous un pied, Eli entame un indie folk pop, truffé d'éléments americana, la voix est modulable, le jeu de guitare ciselé séduit, les lycéennes, à tes côtés, lui sourient! Il enchaîne sur un gospel bien foutu dont on a retenu la phrase... let me play the blues just to deal with the rain... comme il pleut souvent dans le pays de Waas on suppose qu'il joue le blues fréquemment! Après quelques louanges à l'adresse de Sophie Frances Cooke, histoire de se faire bien voir par les gamines, il propose un titre dédié à sa conjugale, qui chaque soir l'attend devant la TV, 'On my way home', a country flavoured ballad. Une pertinente intro à la Allan Taylor amorce 'When all hell breaks loose' qui suscite des images d'America ou du Zep acoustique. Nice song, dude! Il passe à l'électricité, remercie Dave, qui lui a confectionné la light box avec son nom qu'il espère voir accrochée au mur du Fillmore, un jour, et attaque 'Emma's room' au background jazzy. Oups, j'ai merdé, ça ira mieux si vous pouviez claquer des doigts, ce que fit l'AB! Comme Louis Armstrong n'était pas disponible, il se tape un solo de trompette buccale pour achever le morceau, fort apprécié par les collégiennes. Je savais que j'aurais affaire à un public attentif, je termine par un message d'amour universel: 'How about a little love', démarrant en country rock pour virer groove. Tiens le truc peut rappeler 'Love the one you're with' de Stephen Stills. Eli prend congé sous des applaudissements nourris. L'an dernier Frances (Sophie Frances Cooke) cassait la baraque avec le single 'Say it again', co-écrit avec Greg Kurstin, déjà responsable de hits pour Adele, Sia, Pink, Ellie Goulding ou Beck..., ce soir la rouquine, découverte par le label Kitsuné, vient présenter son premier album, 'Things I have never said', sorti en mars. |
Vertical Divider
Avant de la voir arriver, tu pressentais un spectacle en solitaire, un Steinway occupant une position centrale sur la scène du club, pas de traces d'autres instruments. Effectivement, pas de musiciens, après le Hi introductif, la demoiselle va sagement prendre place derrière les touches pour attaquer 'Grow', une ballade romantique chantée d'une smooth soulful voice, capable d'attendrir l'être le plus fruste. N'ayant pas vraiment l'allure, ni le côté glamour de certaines pop stars, Frances fait rêver les jeunes filles simples qui se reconnaissent dans cette jeune personne semblant vulnérable. Wouah, there's a lot of people here, s'exclame l'enfant qui annonce 'Cloud 9', un piano pop au fond jazzy. J'ai besoin de votre aide pendant 'Let it out', pouvez-vous faire le chorus? Yeah, répondent simultanément Leentje et Alicia, elles ne seront pas les seules à susurrer oooh oooh oooh! Toujours en mode mainstream 'Drifting' et 'Under your feet' défilent. Elle se souvient de son précédent passage dans la salle bruxelloise (avant Bastille), regrette que ce soir elle ne soit pas accompagnée par un band puis nous narre sa rencontre avec le sosie de Nile Rodgers à la cantine (sic) de l'AB, sans doute le bassiste de Ben L'Oncle Soul, bass players are so cool, et amorce 'Borrowed time' qui, en version dénudée, n'a plus rien à voir avec le synth pop entendu sur l'album. Bruxelles, vous n'allez pas me croire mais je n'ai pas encore goûté à une de vos gaufres... Et Manneken Pis, tu l'as vu, et le chocolat, et les moules et Yvan le Terrible et son célèbre piétonnier...? Je bavarde, je bavarde, mais il faut poursuivre, voici 'No matter', même remarque que pour le titre précédent, à voir et à entendre avec band pour se trémousser! Demain je me tape Cologne, réaction incongrue et niaise d'un pilier de comptoir, fou rire puis le tube marshmallow 'Say it again'. Bla bla, bla..., à Amsterdam il y avait cette gamine qui pleurait, je l'ai revue à un autre concert, why were you crying? Mon fiancé m'avait quittée mais j'en ai retrouvé un autre. Tout va bien, la vie est un conte de fées! 'Sublime', 'The last word', l'histoire de l'Ecossais gâteux qui lui a confectionné un gâteau, 'When it comes to us' et le majestueux 'Don't worry about me', entamé a capella, nous conduisent à la fin d'un show de 50' fort apprécié par la jeunesse locale! Pas de bis! |
A WOODLAND HILLCREST PROMOTION PRODUCTION I KEYS AND CHORDS 2001 - 2024