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17 mai 2017 |
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Une organisation du Korean Cultural Center Brussels. Le Beurs, cinq étages plus haut, la Zilveren Zaal, tu dois avaler quelques pils après avoir gravi toutes ces marches, dans 20' le groupe phare de la scène pop sud -coréenne, Sultan of the Disco, viendra faire monter la température, déjà tropicale, de plusieurs degrés. Inconnu en Belgique, Sultan of the Disco, Korean No.1 Disco Band, remplit les stades en Asie et s'est déjà tapé deux fois le Glastonbury Festival, t'étais donc pas trop étonné de voir la salle envahie par une colonie d' affables jeunes personnes originaires du pays des Hans, quelques Européens, curieux, s'étaient égarés dans la masse, et devant la scène, on notait la présence de deux touristes n'ayant plus vingt ans depuis longtemps. Le nom du groupe est explicite, Nahzam Sue (Vocal/Synth/Dance), J.J Hassan (Dance/Chorus), Ganji Kim (Drums), G (Bass) et Hong-ki (Guitar/Chorus) ne s'aventurent pas sur un terrain noise rock, leur credo c'est le disco, le funk, la soul des années 70, style musical glorifié par Kool and the Gang, Earth, Wind and Fire, les Bee Gees, le Gap Band, KC and the Sunshine Band, les Three Degrees, les Ohio Players, Rose Royce... sans oublier Donna Summer. 20:45', cinq jeunes gens sortent de coulisses, leur tenue vestimentaire est des plus flashy, des kimonos/robes de chambres aux couleurs vives, des lunettes de soleil (3€ chez Zeeman) assorties et pour plusieurs d'entre eux des mules de plage dont la sobriété égale l'éclat du rouge à lèvres d'Irma , une brave fille qui arpente les trottoirs d'une artère fréquentée du haut de la ville en souriant aux hommes seuls. Aux pieds des deux chanteurs une setlist décorée de hanja artistiques mais indéchiffrables, tu as dénombré douze titres. Le premier, un disco/rap nous rappelle l'époque glorieuse de Kool and the Gang, les califes coréens ont la bonne idée de ne pas se prendre au sérieux et entament une chorégraphie hilarante, mélangeant mouvements kung fu, gestuelle ample, contorsions et petits sauts audacieux. Tout le manuel Clo Clo, Camping Paradis, Frank Duboscq y passe, tu te marres comme une baleine, derrière toi, les filles dansent. Brussels, do you like us? Yeah! Oh, ça nous rend heureux! JJ Hassan le pousse, déclare, assez ri, passons à la suivante. Tu te souviens d'Imagination, 'Just an illusion' , 'Music and lights'... tu aimais, tu aurais dû venir au Beurs assister aux cabrioles de Sultan of the Disco, de fameux musiciens, des acrobates, et des entertainers improbables. It's Wednesday night fever in Brussels! |
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Dis JJ, l'arithmétique c'est pas ton truc, tu dénombres un million de spectateurs/danseurs dans la Silver Room, divise par 10000 et tu approcheras du compte. Voici 술탄 오브 더 디스코 (Sunday Nigt Fever), son synthé plastique, son chant de fausset et ses choeurs Earth, Wind and Fire, c'est gluant à souhait et le petit passage rap décoiffe. Ils enchaînent sur 'The woman at the Abdullah' , un downtempo dans le style des Stylistics. Ganji Kim reçoit le micro et entame 'Weh eh eh eh eh' , Nahzam embraye, sa voix est transformée au vocoder, t'as l'impression d'entendre Donald Duck tâtant du funk, son copain descend voir les locaux pour leur montrer comment danser le disco à la mode de Seoul, grosse ambiance sur les toits de la rue Orts. 뚱딴지 (Ttungtanji), un nouvel extrait de 'The Golden Age' remue tout autant, des mains se lèvent dans la salle, une Seoul Wave accueille la présentation des musiciens, qui enchaînent sur l'étincelant ' Neon light'. Annie Chancel te souffle, ça me rappelle mon époque avec les B Devotion. Puis c'est l'heure du 'Oriental Disco Express', une discothèque sur rails, descendu du wagon en pleine campagne, le quintette part à la chasse aux papillons, ' Butterfly', un petit coup de wah wah, un drumming pesant et une basse ronflante plus quelques mouvements de brasse, pas un lépidoptère ne s'est pris dans le filet, but it's a baby making song, ajoute le chef. Brussels, 'Tang Tang Bal' is our most funky tune, ready to dance to it, kids? Bruxelles ne se fait pas prier et virevolte. Hong-ki et Nahzam Sue se chargent des vocals durant le souple 'Caravan' , la performance s'achevant par l'exubérant disco/rap ' Magic Prince' . One more, one more... scande le peuple, les sultans se ramènent et proposent un funk/punk transformant l'assistance en wallabys dopés aux amphétamines, le record étant atteint pour une petite délurée dont le bond a été homologué à 2 mètres 50. Impressionnant! |
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