SUPPORT: The Magic Gang |
28 octobre 2017 |
Wolf Alice are going on a big ol’ tour in support of new album ‘Visions Of A Life’, and they’re being supported by The Magic Gang on six mainland European dates.
Après la Maroquinerie, à Paris, la caravane s'arrêtait au Botanique, dans une Orangerie pas loin d'être pleine! The Magic Gang, le support, est originaire de Brighton et confesse qu'il s'agit de leur première halte à Bruxelles. Leur dernier exploit discographique a reçu l'étiquette EP Three, ce qui laisse supposer qu'il existe deux prédécesseurs. Comme les Kooks, issus de la même terre, le gang magique compte quatre éléments : Jack Kaye (vocals, guitar), il ne ressemble ni à Lenny, ni à Marina, on peut lui trouver un petit air Buddy Holly , Kristian Smith (vocals, guitar), Angus Taylor (bass) et Paeris Giles (drums), ils pratiquent un indie pop mélodique et affable qui ne manque pas de charme, à défaut d'originalité. La politesse étant une de leurs qualités, ils se présentant avant d'amorcer 'Lady, please' un Britpop track présentant des influences Beatles évidentes, les gamins ont dû fouiller dans les 45 T de leurs parents. 'All this way', porté par les voix des deux guitaristes, navigue dans les mêmes eaux, dreamy pop que tu peux siffler dans ta baignoire. Sur leur second EP, on trouve 'Only waiting', flat guitar lines et chant harmonieux, après trois titres tu as saisi la recette. 'No-one else', a newie called 'New Banger', un UK hit sautillant 'Your love', 'Alright', décoré d'un premier solo de guitare pointu, se succèdent sans dévier de la ligne indie pop accessible et sans dépasser la vitesse maximale autorisée. "How can I compete', introduit par la basse, est probablement leur titre le plus accrocheur, tu entends des voisins avancer The Kooks, tiens tiens, Hot Hot Heat ou Mac Demarco, on pourrait ajouter une kyrielle d'autres noms à cette liste, en plongeant loin, les Beach Boys peuvent être mentionnés. 'All that I want is you' achève cette prestation agréable. Wolf Alice Le quatuor du nord de Londres est considéré par la presse anglo-saxonne comme le groupe dont le rock avait un besoin urgent, they gave indie guitar rock a badly needed slap across the face, as-tu lu quelque part. Leur second album, 'Visions of Life', a été déclaré Best Album of the Year par le NME et leurs prestations scéniques passées, qualifiées d'incendiaires, ont pour résultat qu'une grande majorité de concerts de la présente tournée ont lieu à guichets fermés. Ellie Rowsell (vocals, guitar), Joff Oddie (guitar, vocals), Theo Ellis (bass) et Joel Amey (drums, vocals) se présentent à 21:00 pile. Elle impressionne, Ellie, un look de secrétaire de direction distinguée, fort éloigné de l'image grunge que certains se plaisaient à lui forger, mais il ne faut pas se fier aux apparences, derrière cette apparence conventionnelle se cache une tigresse. L'exubérant 'Heavenward' ouvre les débats, c'est déjà du sérieux malgré les vocaux éthérés de la belle Ellie, sans pause ils embrayent sur le sulfureux et punky 'Yuk Foo', la jolie madame vient de se transformer en furie, ses comparses ne sont pas moins redoutables. |
Avec 'You're a germ' le groupe se tape une première incursion dans la lecture de leur premier album, entendre près de 500 clients gueuler avec Ellie le cri de guerre one, two, three, four, five.. ,en brandissant un poing dans les airs, est assez étourdissant.
Tu allais tomber amoureux, elle va te remettre avec les pieds sur terre en lançant 'Your love's whore', la basse post punk tissant un contrepoint agressif à son chant doux. La force de Wolf Alice réside dans leur musique, l'interaction avec le public se réduit au minimum syndical, Joff et Joel resteront muets pendant le show entier, Ellie nous servira un Hello, Brussels juste avant le quatrième morceau, le plus disert étant l'efficace red skinhead Theo, il alignera quatre mots d'affilée. Le groupe nous propose un moment de quiétude avec 'St. Purple and Green' au chant céleste et gothique, puis vient 'Don't delete the kisses' introduit par des nappes de synthé aériennes, Ellie scande le texte, vient s'asseoir sur un monitor à cinq centimètres d'une fan émue, ce seront les huit minutes ambient du set. 'Formidable cool' manifeste un changement de direction radical, on entre dans une sphère industrial funk angoissante. Comprenant le désarroi de certains, Theo interroge... ça va ...sans nous laisser le temps de répondre, les autres ont déjà entamé le mousseux 'Bros' suivi par un 'Lisbon' moins soyeux. 'Planet hunter' doit autant à David Bowie qu'au shoegaze ou à Cocteau Twins, pour les vocaux. Le troisième single extrait de 'Visions of Life', 'Beautifully unconventional' montre l'extrême versatilité du combo, le morceau rocke à l'ancienne, alors que le hargneux 'Moaning Lisa Smile' aborde un paysage grunge. Ellie, que fais-tu, une femme d'affaire ne crache pas sur le plancher comme une vulgaire pouffe! OK, mettons que nous n'ayons rien remarqué, envoie la suite! 'Sadboy' chanté d'une voix frelatée, l'agité 'Space and time' et le titletrack, une pièce épique aux relents stoner, 'Visions of life', nous conduisent à l'ultime plage d'un set intense, 'Fluffy' ! Il est 22:05, Wolf Alice dépose les armes, les roadies s'affairent à accorder les instruments maltraités. Le groupe réapparaît pour un double rappel précédé par un mini-strip de Theo qui en te fixant semble te dire... t'as vu mon wifebeater immaculé..; tu ne lui as pas répondu... t'es aussi beau que Marlon Brando. Il n'a pas rougi, ils ont joué 'Blush' avant de mettre fin à la soirée avec 'Giant peach', une pêche en pleine poire! La tournée se poursuit en Allemagne puis à Amsterdam, avant de regagner le UK! |
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