Day 2 - 19 septembre 2015 • Haacht
Menu copieux: Soldier's Heart, The Deaf, Double Veterans, Fugu Mango, Bibles, High Hi, James Davis, Young Colour, Dogs of Cibola, The Greatest Handshake, Mary's little lamb.
Quatrième édition du One Festival, organisé par l'association Les Cousins ceen vereniging die ijvert voor meer, goedkopere en ludieke feesten, met een gezonde en gezellige sfeer!), pour la première fois les festivités sont étalées sur deux jours.
T'avais RV avec la famille Finn le vendredi cau One Festival le public a été estimé à 400 têtes de pipe), donc direction Haacht vers midi-trente, le samedi. Peu de circulation, aber avant d'arriver dans le village brassicole, la police te signale que tu peux changer de route because Primus Classic (GP Impanis-Van Petegem: victoire pour Sean De Bie). GPAS affolé mais pas de panique, le kick off est prévu pour 13:30'. Sur place: une grande plaine, deux chapiteaux, à boire, à manger, un parking immense et des organisateurs aux petits oignons, pas moyen de faire mieux comme accueil, on ajoutera que le timing a été respecté, la seule chose à regretter: la pluie! 13:28, un animateur farfelu propose een partijtje touwtjestrekken avant le premier groupe, les filles du Chiro local l'emportent. Mary's Little Lamb. Il était blanc l'agneau? Non, grillé à l'ail et au romarin... tu fais chier. Le groupe d'alt.country de Keerbergen a sorti un album, 'Fortune and Chance', en 2014 et a pas mal tourné en Flandre durant l'été. Facebook annonce: Bart Hendrickx - guitar, banjo, vocals / Bert Cuypers - bass guitar, double bass / Mike Van Daele - drums / Bart Geens – cornet / Michaël De Weerdt - cornet et Sander Augustynen - trombone, mais nous on n'a pas vu de trombone, juste cinq mecs, fringués années 50, doués et consciencieux. La grande originalité du combo, l'usage de cuivres donnant une teinte tex mex à leur roots rock. Une intro surf est suivie par 'Pariah', pas étonnant que certaines plumes citent à la fois Johnny Cash et Calexico, ça te donne une idée conforme à la réalité, quoique ce 'Pariah' présente de sérieuses influences gospel. On a déjà compris que le premier groupe du jour n'est pas un quelconque bouche-trou! On enchaîne sur le rétro 'The Outlaw', des affiches Wanted Dead or Alive ont été placardées de Malines à Louvain. Sur sa fière monture le hors-la-loi file vers another city pour y rester quelques heures. Twangy guitar, fond filmique, voici 'Mirage' un instrumental dominé par le bruit de crécelle produit par deux ou trois crotales échappés de Planckendael. Let's go on with a quiet one 'It can't go wrong' suivi par 'Lift the curse. Apparition d'un banjo pour Bart, pendant qu'il l'accorde, Bert s'essaye à 'Fever', logique la suivante s'intitule 'Hay'. A jew's harp, voici 'Grind', une chevauchée folle sur une piste poussiéreuse. C'est chaud un 'Sugar Coat', ouais mais il attire les guêpes et les Mexicaines. Le chef solo pour le classique de Hank Williams, 'Alone and Forsaken', la troupe le rejoint pour achever la complainte. Mary's Little Lamb prend congé avec une version bourrée de reverb du 'Paint it black' des Stones. Chouette! Dogs of Cibola Des chiens croisés au KultuurKaffee de la VUB en 2014, ils t'avaient laissé une meilleure impression que Recorders, la tête d'affiche. Cet après-midi, pareil, Sam D'hondt / Seppe Busschots / Philippe Hosselet /Nick Versyck et Clyde MacKillop n'ont pas déçu. Leur point fort, trois vocalistes alternant les lead vocals. Point contrariant, ils sont impossible à cataloguer, passant du hard au blues puis à l'indie ou au garage! We beginnen met een nieuw nummer, pas encore d'identité. Une intro fête foraine avant de passer au rock pesant. La suivante 'Black and White' reste dans les mêmes eaux. C'est du costaud. 'Time and Place' dominé par une basse groovy s'entend sur leur 7 titres intitulé 'Dogs of Cibola, il est suivi par 'Riding Hood' qu'on aime bien, car il contient la ligne I'm not a stepping stone qui te fait plus penser au Steve Miller Band qu'à Duffy. Une autre nouveauté, 'Winter' une agréable balade à travers des paysages enneigés. 'Petrichor'. Euh? L'odeur caractéristique consécutive à de fortes pluies sur un sol sec! Merci, maître! De l'indie précieux! |
Puis un hard blues, 'Stare with your open eyes' ce qui est plus aisé qu'en gardant les paupières closes.
Super morceau, d'ailleurs! 'Corkscrew' sonne INXS tandis que l'harmonieux 'Iridescence' nous emmène dans l'univers CS&N. Retour au rock musclé avec 'Backstabber' et 'Sorefeet'. Un concert concluant! High Hi Le trio de Zaventem / Duisburg, emmené par l'explosive Anne-Sophie Ooghe, t'avais impressionné en février avant ce clown de Jett Rebel au Depot, depuis ils ont enregistré un premier EP et tourne sans discontinuer. Ce W E c'était Antwerpen, Haacht, Beveren et Hoeilaart, la semaine prochaine, Brussel Brost! Il est 16:30', le soleil a enfin daigné pointer le bout du nez, la jeunesse locale s'amuse sur la plaine et délaisse les chapiteaux, Ben Crabbé a beau multiplier les appels en clamant que le groupe est sur le point d'entamer son récital, le cirque ne fait pas le plein! Anne-Sophie en tenue de plage sexy et ses copains Dieter Beerten - Drums, Vocals et Koen Weverbergh - bass débutent avec 'Calm down, Sir' la bombe les ayant lancés. La guitare gronde, la basse imprime un rythme infernal et Dieter bastonne à gogo. Pour ceux qui ne les connaissent pas, on avance Blood Red Shoes en plus brut! 'White rabbit in the black hole', tous les lévriers sont lâchés, ça va saigner, Dieter et Anne-Sophie alternent les vocaux ou s'y mettent à deux et finalement ce lapin blanc te rappelle celui de Jefferson Airplane. 'Tommy' et son petit solo de basse, puis 'Islands full of gold' impressionnent, Dieter amorce 'You' et tu te demandes pourquoi cet excellent groupe n'a pas encore été repéré par les organisateurs du sud du pays. 'If the drugs' puis 'Her' ouvrant le EP devraient normalement déchaîné l'enthousiasme mais les scouts sont, soit à la buvette, soit jouent à la pétanque. Incompréhensible et gênant! L'ampli de Koen a rendu l'âme, temps mort, on reprend 'Fear of snow' qui avait dû être interrompu, la petite guitariste se démène telle une diablesse, fait virevolter sa gratte, s'époumone avant d'annoncer la dernière du set, le tonitruant 'This never dies' achevé par un fou rire, j'ai terminé sur un accord fautif, sorry! Personne ne lui en a voulu! The Greatest Handshake. Passage dans la minuscule Helter Skelter tent pour The Greatest Handshake. C'est pas une poignée de main amicale que ce trio de Diest t'a refilé, c'est une grosse baffe en pleine poire qui a failli te laisser K O. Niel Hendrickx (chant vociféré) , Joran Jambé (basse) et Steven Cleynhens (drums) envoient leurs premières mesures, toute la toile tremble, un fracas à réveiller tous les habitants du cimetière, situé à 5 km de la plaine. On est 20 à pouvoir endurer ce doux clapotis, on ne l'a pas regretté. Du punk/hardcore/noise (brutal) sans guitare mais avec un bassiste meilleur que Jerry Lewis ou Jim Carey pour faire des grimaces, un batteur marteau-pilon et un chanteur plus que marteau. Pendant trente minutes on a a frappé le sol du talon, headbangé comme des bêtes et ri comme des veaux. Dès l'entame, 'Meat', Joran Jambé vient se mêlé aux courageux étant restés dans l'abri, après 25 secondes, pris d'une crise épileptique, il se roule sur le gazon pour rebondir et escalader le drumkit. Come closer, qu'il dit, on avance de dix centimètres, pas plus, ces animaux ont l'air dangereux! 'Drugs', les drogues, ça rend fou. Quoi, fou, mais on a entamé le gig par deux berceuses, on va vous jouer un morceau traitant d'homosexualité, een verkleedfeestje. Il est tout rose, ce titre! Voilà qu'il imagine de se transformer en gymnaste et s'agrippe aux barres fixes tout en chantant. Haacht, il me faut une demi-douzaines de costauds pour m'attraper, je plonge puis ils me jettent dans les airs,... I'm going insane... éructe-t-il, personne n'en doutait. Encore une ou deux décharges salées avant l'avertissement, nu is het gedaan met de chanson, on vous rentre dans le lard, 'Hellwhores'. T'en as reconnu une, elle ressemblait à Laurette, non maquillée. Il nous reste deux minutes, OK, nog eentje, 'Ready for a collision'. |
Le drummer n'a pas compris les consignes et engage une nouvelle salve sentant le salpêtre qui voit l'athlète reprendre ses exercices de fitness.
Jane Fonda a décidé de prendre sa pension après avoir vu le set de ces beaux jeunes gens! The Deaf En 2007, Spike van Zoest, le guitariste du groupe Di-rect, des stars aux Pays-Bas, forme The Deaf, un side-project aux allures garage. En 2014, les mal-entendants ont sorti un second album ('The Deaf') et cet été leur tournée est passée quelques fois par chez nous (Fonnefeesten, Villa Pace, Sjok etc...). 19:30, Spike, la rouquine Janneke Nijhuijs (basse), le tatoué Kit Carrera aux drums et l'homme au bras cassé, Midnight Mau au Farfisa, sont sur le point de débuter leur show quand le frontman réussit à péter une corde dès la première note. Je serai dans le Guinness Book, après deux secondes een gebroken snaar, faut le faire. C'est parti, 'Go loose yourself', un petit côté Cramps pas désagréable, tout comme la bassiste d'ailleurs. Le suant 'Not your man', avec l'orgue sonnant The Sonics, accroche tout autant, sans pause ils ont amorcé ‘Isolator' aux agréables sonorités sixties, à la Small Faces. 'Sin City' et '1973' se succèdent, l'handicapé secoue son jouet comme un prunier gorgé de fruits mûrs, Janneke et Spike assurent des vocaux sexy et, à l'arrière, Kit maltraite son kit comme une bête féroce. Haacht apprécie. Sérieuse poussée de fièvre avec la suivante, 'Dead moon rise' puis Midnight Mau sort l’harmonica caché dans son plâtre pour entamer 'I got love' sentant bon la Jim Jones Revue. Au pas de course 'BBB-Bang' avant de proposer un garage/country, 'Coming down that road'. Présentation des durs de la feuille avant la dernière du gig, 'I'm alive', suivi d'une séquence démagogique de handsome Spike qui sans prévenir arrose les premiers rangs de Gin Fizz, 8€50 chez Lidl. Prima liveband! Bibles Le corpus biblique réunit plusieurs livres d'origines diverses, d'où le pluriel originel du mot Bible! Et avec un S? Un groupe de synthpop (écurie Peter Verstraelen) de Louvain né en 2013, un single 'Wingdance'. Cette fois-ci, la Helter Skelter tent est pleine à craquer lorsque le quintet débute son show. Leur facebook ne mentionne que quatre noms, Maxiem Charlier (vocals,guitar, keys) - Wouter JP Melotte (bass, vocals) - Laurens Gilen (keys, vocals) - Siemon Theys (drums), sur scène un cinquième élément caressait lui également des touches. 'Hamstars' un instrumental éthéré ouvre le bal. Après le garage rock de The Deaf on va planer avec la dreampop de Bibles. La setlist mentionne 'La Fayette', des voix citent Vampire Weekend, cet indie mélodique se rapproche également de l'univers de Willow. La suivante, 'Cause and effect', n'est pas éloignée de la sophisti-pop des Lotus Eaters, un band injustement oublié. Les mélodies immatérielles se succèdent, d'abord 'Brother', dominé par un chant à trois voix, puis ‘Faking it' qui sera leur prochain single, un morceau aussi bien ficelé que les meilleures pièces de Scritti Politti. Un blanc, technische problemen... depuis le début du set le gars à la table s'arrache les cheveux, tour à tour, les membres du groupe lèvent ou abaissent le pouce pour lui demander de régler les retours , finalement le son tourne à la bouillie, un des claviers se bouche les oreilles. 'Armageddon' et 'Ivy' précèdent leur catchy single classé dans de Afrekening, 'Wingdance'. Le 6 octobre, Bibles sera au Café Video à Gand. T'es attendu à Bruxelles, tu n'entendras pas Soldier's Heart ou Fugu Mango, vus cet été au BSF ou à Couleur Café. So, One Festival, see you next year! |
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