SUPPORT: The Vectors + Toute Nue Sous Mon PULL |
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10 MARS 2017 |
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Une co-organisation Zik-Zak/ Symptomatic Agency Toute nue sous mon PULL Qui se cache sous ce libellé énigmatique? Sharon Stone, Monica Belluci, Laurette Onkelinx? A 20:10, on a vu se pointer un duo, sans pulls, comme promis sans bustier, avec une belle casquette pour un des protagonistes portant binocles, et une guitare pour chacun d'eux. Des noms? Le voile mystérieux ne s'est pas levé, pas de site, pas de facebook, pas de YouTube, pas de bandcamp...certains affirment avoir reconnu Antoine Canon, autrefois guitariste au sein des Black Bourgeoises de Jane Doe. Peu étonnant, la batterie de Von Dead = Nicolas Scamardi, qui s'agite derrière les peaux dans le même combo. Julie (Jane), sa marmaille et une choriste de mademoiselle Jane se promenaient également dans la salle. Et l'autre? Ric Hochet enquête, il est black et possède une voix à la Ed Sheeran. Et musicalement? Deux premiers morceaux qui laissaient prévoir un concert chatoyant, deux guitares pour un jazzy dream pop ensoleillé et de délicates harmonies et un phrasé mélodieux, même si l'anglais semblait approximatif, pour le second. Dès le troisième titre les choses prennent une teinte différente avec l'apparition de samples, on passe à du r'n'b lisse ou hip hop nonchalant. Agréable, pas essentiel, de la lounge inoffensive. Remarque: personne n'avait rien entendu mais nous avions omis de supprimer les guitares sur les bandes, con, hein! La preuve qu'il y a encore du boulot, petit! C'est fini, annonce l'homme à la voix d'ange, mais, non, il en reste une, répond Tonio, il la joue en solitaire. On aurait pu s'en passer, cet indie folk hésitant n'était pas du tout au point! The Von Dead. Le groupe vient de sortir un premier EP, 'Dog Souls Fight', mais il s'agit bien de têtes connues, Elliott Charlier (chant) et Nicolas Scamardi (drums) faisaient partie du défunt Von Durden, dont le guitariste Kevin Dochain, désormais détective, déambulait dans le club. A la guitare, l'habile Ludwig Pinchart (The Banging Souls) qui sera rapidement trahi par son jeu d'effect pedals/ à la basse Max Tedaldi (Mums and Clowns), la casquette cache-oreilles ce n'est pas pour occulter une calvitie naissante, je crains les oreillons, et enfin, l'élément ayant le plus impressionné les vecteurs wallons, aux claviers: Leila Alev (The SMock). Von Durden c'était du rock sans concession, de l'énergie, des torses nus et un brin d'arrogance. Après la première salve 'Fuckin' tiger' tu constates que si l'élément rock est loin de s'être estompé, il a viré crossover à certains moments, les claviers de Leila ajoute un attrayant élément new wave aux compositions. 'Blackstar miracle' n'est pas repris sur le EP, 'Call out your name' si. Avec Scamardi aux drums tu sais que ça va secouer sec, la petite Leila apporte une touche féminine séduisante, ce disco/noise rock 'Call out your name' a tout pour faire un tube. |
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C'est notre seconde date depuis la sortie de l'EP, on règle un petit désagrément technique (il ne sera jamais réglé, le guitariste jouera sans disto) et on aborde ' Sail' de Awolnation. Irrésistible! Retour au matériau plus ancien, puisque 'The colour of the shape' date de l'époque Von Durden. Leur carte de visite, saignante au menu, 'We're Von Dead' est suivie par un second Von Durden, 'In the room', une basse Flea, une guitare psyché, bienvenue chez les zombies, ils ont raison de maintenir cette pièce robuste au programme. Le clip de 'Bad Noise' est dédié aux cinéphiles, si ton film préféré est 'Ma nuit chez Maud', tu oublies, tu aimes Sam Peckinpah, ça va te plaire! 'Attraction' (Von Durden) claque comme un fouet et rocke férocement, 'Lazersnake', avec ce son de synthé reptilien et les envolées surf à la guitare, nous envoient des flashes Lynchéens, puis on a eu du mal à reconnaître la cover de David Bowie' 'Afraid of Americans', tant elle cognait. Ce concert ayant tenu toutes ses promesses, malgré les incidents techniques, prend fin avec ' Raging Boy'. 22:45', l'entremets servi chaud mais dur à digérer: The Vectors. Originaires de Nivelles et alentours, Franck Ravens : guitar/vocals - Nick Thunder : guitar/vocals - Chuck van T : bass et Typhoon Melnik : drums, ont formé The Vectors en 2015, ils se sont déjà produits un peu partout en Wallonie et à Bruxelles et ont déjà acquis tous les mauvais réflexes des pseudo rockstars: un lexique cucul... ' Comment ça va?'- ' Vous êtes chauds', 'Quittez le bar, approchez- vous, on ne va pas vous manger', ces fadaises n'ont guère contrarié les nombreux fans peuplant le Zik- Zak, toi, elles te mettent en boule. Et musicalement? On était assez nombreux à estimer le son fort confus et le produit, si pas ridicule, passablement terne. Après une intro énergique, un des deux chanteurs présente le groupe: salut, nous sommes les Vecteurs, on fait du rock. Les vocaux sont alternés pendant le power pop ' In 89'. 'Nuke that bitch' et ' Breaking bad' (oei, l'accent!) sont du même gabarit. La rythmique, sobre, tire son épingle du jeu, Frank et Nick se la jouent Starsky et Hutch. Après un instrumental, ils embrayent sur ' Tonight the Wolves' qui après un démarrage lent vire hard FM sympathique. 'Angel of Fire' sort du lot, ' 'Suffocating' ne va pas t'asphyxier. Changement de tactique, les guitares au repos, je m'allonge sur le podium, si Camille Claudel est sur place elle peut en faire un marbre, drums et basse balancent une jam allégée. On ne connaît pas son nom, mais 'Grip on my soul' est dédié à la claviériste de Von Dead. Ils connaissent Tommy Iommi et Klaus Meine. Les dragueurs du Brabant Wallon enchaînent sur 'Human Bomb', rien n'a explosé, ils ont salué et ont emballé leur camelote. On a commandé une dernière chope, salué Annick et les autres déesses en leur promettant de revenir pour la soirée Rock Nation! |
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