10 août 2015 • Stroppenconcert Halle
Sixième show dans la série Stroppenconcerten, le soleil est toujours au rendez-vous, donc, énormément de pékins flanqués de leur bourgeoise et progéniture, papa il wil een ijsje, sur la plaine halloise.
Menu: De Corsari's. André Mathilde Edouard Parengh, même cinq ans après son décès, demeure un Bekende Vlaming, pour preuve Café Corsari op de VRT et les Corsari's in heel Vlaanderen tijdens de zomer. Le groupe fait partie de la troupe d'artistes tournant lors des Palm Parkies, vanavond zijn ze te gast in Halle. Quatre musiciens en costard, dessiné par Will Tura en 1966, et un duo vocal mixte, Roel Vanderstukken, en une pièce, une vedette consacrée (Wittekerke), devenu chanteur et Sarah De Koster, BV sinds haar overwinning in de Soundmixshow in 1997, derrière eux, Dave Wyns à la guitare (PasseVite en gitaardocent), Pieter Goossens aux claviers, dont un Hammond, gage de bon goût (session musician ayant travaillé avec e.a. Free Souffriau), Joeri Hoylaerts à la basse (Caren Meynen, The Lipstick Treason, un autre projet de Sarah et Roel) et Jan De Maeyer aux drums (Caren Meynen). L'annonceur: het staat buiten kijf vous allez vous amuser ce soir, hier zijn de Corsari's. Les musiciens rappliquent sur fond 'Tequila' et balancent un instrumental aux senteurs fifties qui ne promet que du bon. Aber on te divulgue la fin de l'histoire avant les dix premières minutes du film, ce sera le seul titre interprété dans son entièreté, toi qui as horreur des connards qui à la radio parlotent sur la fin d'un morceau puis le coupent avant les dernières notes, tu as vu des tas de petits boutons jaillir sur ton épiderme guère bronzé. Sarah et Koen rejoignent les corsaires, un peu de cheap cinéma et un premier rock de ce brave Jerry Lee, 'Whole Lotta Shakin' Going On', chic tu te dis, ça secoue pas mou. Après 59 secondes, Pieter n'avait pas eu l'occasion de tapoter les touches du talon, le jukebox sans prévenir passe le King, 'Such a night'. Même cirque, pas de balancement pelvien, vlan, 'See you later, alligator', le saurien sautillait en cadence, quand soudain la clique attaque une rengaine larmoyante... my heart is yours forever..., puis Sarah se souvient du petit Richard et de son 'Good Golly Miss Molly', ça roule se dit Roel qui accompagne à l'harmonica, sur la piste, des danseurs, sortis de l'hospice, se démènent de manière grotesque. En enfilade des bribes de 'At the hop' aaah, aaah, aaah..., 'Lucille', puis Little Richard se repointe pour achever ce premier melting-pot. De bons musiciens, un couple de chanteurs pas nuls, oké, faut le reconnaître, mais pour le folklore tu préfères la ducasse de Ath ou les Kattenfeesten à Ypres. Crooning puis Comedy Capers time, allons-y pour un second brassage dans le chaudron en acier inoxydable: 'Speedy Gonzales’ , non Dave, tu peux pas chanter. |
Les plus tarés du village se sont regroupés sur le dancefloor ce qui entraîne un fou-rire incontrôlable de Roel Gonzales.
Il se reprend et balance 'Let's dance', pas celui de Bowie, non, fieu, le truc de Chris Montez, tiens voilà la petite Eva, 'The Locomotion' et Nancy, t'as entendu 'These Boots' 46 fois, cet été. Ce pot bien pourri risque de ne pas t'égayer toute la soirée, l'exercice tourne à la caricature. A la moulinette: 'C'mon everybody' - 'Bye bye love' - 'Hello Marylou' - 'Wake up little Suzy' et 'Bad Moon Rising' (une faute de goût, d'après nous). Et dire qu'ils reproduisent cette mascarade cinq fois par semaine! Tu veux savoir ce qu'on leur a servi au dîner? Quoi, tu t'en fous, c'est bon, poursuivons! Troisième épisode, mêmes acteurs, même scénario, bande sonore: 'The more I see you' - 'My guy' - another break-up song, tu viens de perdre un point au quizz, it goes like this... don't take your love away from me..., on se rattrape, Neil Sedaka 'Breaking up is hard to do'. Un tour sur le manège, Nadège? Non, garde ton 'Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polka Dot Bikini', tu vas faire sensation. Ah, celle-là, j'adore, 'Queen for tonight' d'Helen Shapiro. Tu dis, Elvis, faut se méfier, explique... she looks like an angel Walks like an angel Talks like an angel But I got wise She's the devil in disguise.. Eh, salut, Michel, ça va, merde, j'en ai raté une, et voici 'Walking back to happiness' pour finir la troisième tranche de cake. Cette kermesse séduit les villageois, elle te laisse indifférent. Un dernier bouillon avant la pause, zijn jullie klaar Vilvoorde, watte, on est à Halle, shit, Halle it's time to rock-'n-roll. Grosse foire, zumba, zumba, zumba..., et pourtant Lange Jojo n'était pas sur scène, le retour du King avec 'Jailhouse Rock', Bill et ses comètes, 'Rock around the clock', Big Joe Turner, 'Shake, rattle and roll' avant 'That's alright, mama' et 'I'm a believer' à la queue, leu leu. Où tu vas, Fritz? Chercher la tronçonneuse. Faut pas t'énerver, fieu, écoute cette belle envolée à l'Hammond, puis il vient de dire tot subiet. Allez, viens, je te paye une Mort Subite, puis on se tire, le second set, ce sera zonder ons! |
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