Zomercafé swingt: (Nomad Swing +The Dipsy Doodles) • 30 juin 2015 • Kasteelhoeve Dilbeek
Un nouveau concept à Dilbeek, tous les mardis soirs en juillet et août, une association locale organise un événement (gratuit) dans la superbe cour intérieure de la Kasteelhoeve.
En ce dernier jour de juin caniculaire, le Westrand propose une soirée swing avec Swingzapoppin, une combinaison des talents musicaux du groupe Nomad Swing et de l'adresse chorégraphique de la formation The Dipsy Doodles. Cette première nocturne a attiré la grande foule, une longue file s'étire face à la buvette ainsi que devant le stand bbq, gezelligheid troef résumera le comité organisateur, une opinion partagée! Swingzapoppin en formation réduite ce mardi, deux danseurs de la troupe The Dipsy Doodles, les merveilleux Els Houttequiet et Guillaume Dragonetti, quant à Nomad Swing, il se présente en quartet, Seppe Van Tilborg (sologitaar), Koen de Cauter (sopraansax, klarinet, zang), Dajo de Cauter (contrabas) et Frederik Van den Berghe (drums) plus la charmante Ine Smet au chant. Tu dis? Des noms pas inconnus! Evidemment, pas besoin de s'étaler sur la carrière exemplaire de Koen de Cauter (Waso Quartet etc...), ni d'un de ses rejeton, Dajo (Moker, Maskesmachine...) - Frederik Van den Berghe, quelques points de repère: Milow, Selah Sue, Arno, Trixie Whitley, The Whodads, Douglas Firs, Admiral Freebee, Fappy Lafertin...., een bezige bij, dit-on - Seppe Van Tilborg, un des co-fondateurs du projet accompagne également l'éclair du gypsy swing, Fapy Lafertin - la chanteuse Ine Smet est à l'origine du groupe au même titre que Seppe. 20:30', une annonce rapide et un premier swing, signé Benny Goodman, en quartet, suivi par une ballade sentimentale, le standard "I'm Confessin' (That I Love You)", le couple de danseurs old-style ajoutant une touche pittoresque à ce classique indémodable. Ine se joint à l'équipe pour attaquer une autre perle, le frivole et délicieusement désuet 'Exactly like you' (Jimmy McHugh-Dorothy Fields). Comme c'est agréable de se laisser bercer aux sonorités de ce jazz d'une autre époque une Jupiler à portée de main. En accord avec la météo radieuse, 'Blue Skies' de Irving Berlin, suivi par 'Doin' The Suzie Q' de 1936 (Lil Armstrong), du charleston/ Harlem swing propice au tap dancing. Vas-y, Fred! Brillantes lignes de guitare du racé Seppe Van Tilborg. |
Exit Ine, Koen aux vocaux fatigués pour 'I thought I heard Buddy Bolden say' de Jelly Roll Morton.
Music to sip brandy to, indique un connaisseur! Nomad Swing poursuit son trip passéiste par un instrumental allègre avant de voir revenir Ine qui propose 'Pop it' de Sidney Bechet puis d'embrayer sur le swing houleux 'The Dipsy Doodle'. Grand numéro des cascadeurs, Els et Guillaume! Le premier set prend fin avec les classiques 'Basin street blues' et le vif New-Orleans jazz sans banjo 'Down in Honky Tonk Town'. Pause rafraîchissements! Comme pour le premier round, le second set démarre en mode instrumental, un petit swing et une ballade languissante portée par une clarinette sensuelle. Ine rejoint la troupe qui entame 'Puttin' on the Ritz', une version traditionnelle, moins kitsch que celle du gigolo Robbie Williams. 'Up a lazy river', laisse ta main frôler la surface du cours d'eau, écoute le chant d'un rouge-gorge, enfuis tes soucis au fond d'un placard et laisse ton esprit musarder futilement. En duo vocal, 'Ballin' the jack'. Starring Judy Garland and Gene Kelly? Euh, nein, Ine en Koen! On nous promet a lovesong en mode uptempo, voici 'Them their Eyes'. De verliefde koppels sont invités à monter sur le podium pour 'Petite Fleur'. Après le slow, du dixieland juteux 'Hello Central... Give Me Doctor Jazz', marmonné par Koen. Mise en évidence des artistes pendant un instrumental feu d'artifices ('Indiana'), la guitare mitraille, la batterie et la contrebasse se distinguent, Koen batifole, Ine savoure. Au répertoire de Billie Holiday, 'Swing, brother, swing', puis une interprétation de 'Bei Mir Bist du Shein' fort éloignée de la version des Andrews Sisters. 'Thats a Plenty'. sera l'ultime couplet du set. Aucune fatigue à discerner, les danseurs, souples, agiles, sveltes, exhibent toutes les facettes de leur talent. Présentation du détachement et un bis quémandé par Dilbeek, le pertinent 'Summertime'. |
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